Publié le 19/12/2024 13:21
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Me Violaine de Filippis, avocate et co-fondatrice du collectif Action Juridique Féministe, est l’invitée de franceinfo jeudi 19 décembre.
“Ce procès nous permet de constater qu’en réalité, il n’y a pas de profil d’hommes qui violent et il n’y a pas de profil de victime qui est violée”, explique Me Violaine de Filippis, avocate et co-fondatrice du collectif Action Juridique Féministe, invitée de franceinfo jeudi 19 décembre, à l’occasion du prononcé du verdict dans le procès pour viol de Mazan. « Les hommes qui agressent et violent sont des individus complètement intégrés »ajoute-t-elle.
« Dans l’opinion publique, il y a encore cette croyance selon laquelle on risque davantage d’être violée par un individu qu’on ne connaît pas au coin de la rue »développe l’avocat. «Je suis convaincu que tout vient de l’éducation. Depuis 2001, nous sommes censés organiser trois séances par an d’éducation à la vie sexuelle et affective. Si ces trois séances avaient eu lieu, peut-être que la société ne serait pas là où elle est aujourd’hui.»concludes Violaine de Filippis.
Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.