images de l’altercation entre un avocat de la défense et des militantes féministes après le verdict pour viol à Mazan

images de l’altercation entre un avocat de la défense et des militantes féministes après le verdict pour viol à Mazan
images de l’altercation entre un avocat de la défense et des militantes féministes après le verdict pour viol à Mazan

By Alexandre Bourcier

Publié
19 décembre à 15h50,

mis à jour 19 décembre à 15h57

»
data-script=”https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js”
>

VIDÉO – Christophe Bruschi, avocat de Joseph C., s’en est pris verbalement aux féministes devant le palais de justice d’Avignon, les qualifiant d’« hystériques » et de « méchantes paroles ».

Le ton est monté devant le palais de justice d’Avignon, à la suite du verdict dans le procès pour viol de Mazan, entre Christophe Bruschi, avocat de Joseph C., et les féministes présentes pour soutenir Gisèle Pélicot. Après que Joseph C. ait été condamné à trois ans de prison mais ait été libéré, l’avocat a crié : “Mon client est libre, il vous remercie et il dit allez vous faire foutre !” Cette remarque a déclenché une vive confrontation avec les féministes.

Christophe Bruschi a ensuite traité à plusieurs reprises les manifestants de « tricoteuses »en référence aux femmes révolutionnaires qui ont été témoins de la guillotine pendant la Révolution française. Un peu plus tard, l’avocat a tenu à expliquer ses propos à plusieurs journalistes présents sur place : “En effet, je les appelais des tricoteuses, mais pas toutes les femmes, loin de là”» a-t-il précisé, se défendant de toute misogynie. Ses propos n’étaient pas selon lui une provocation, mais une manière de décrire une situation qu’il considérait comme réelle.

L’avocat de la défense est également revenu sur les peines formulées par certaines parties, qu’il juge sévères : « Trouvez-vous normal que ces gens demandent 20 ans pour tout le monde ? Alors que la plupart des gens, à part le mari, sont pour moi des pauvres.

Malgré tout, Christophe Bruschi a tenu à saluer le courage de Gisèle Pelicot, qu’il dit respecter profondément. “Elle a décidé de rendre le débat public, c’est pratiquement elle qui a pris cette décision”a-t-il souligné, rappelant qu’il lui avait même tiré son chapeau lors de sa plaidoirie

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Dominique Pélicot et ses 50 coaccusés seront-ils reconnus coupables en appel ?
NEXT Après Bercy, Bruno Le Maire débarque chez le géant européen des semi-conducteurs