le président syrien « a quitté le pays » pour une destination encore inconnue

Le départ du président syrien a été confirmé par la Russie, son principal allié.

Publié le 12/08/2024 13:51

- de lecture : 2min

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Le président syrien Bachar al-Assad lors d’une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine, le 24 juillet 2024, à Moscou. (VALÉRY SHARIFULINE / AFP)

Après avoir passé près d’un quart de siècle à la tête de la Syrie, le “tirer” Bachar al-Assad « s’est enfui »», ont déclaré les groupes rebelles qui ont pris le contrôle de la capitale Damas, dimanche 8 décembre. Le départ du président syrien s’est déroulé dans la plus grande discrétion.

« Il a quitté le pays avec pour instructions de procéder à la passation du pouvoir de manière pacifique. »» a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, alors que Moscou était le principal allié du régime. Bachar al-Assad est « probablement en dehors de la Syrie »a déclaré le chef de la diplomatie turque, avant le Forum de Doha pour le dialogue politique international.

Le chef de l’Etat syrien a quitté la capitale samedi à 22 heures, heure locale, à bord d’un avion privé décollant de l’aéroport international de Damas, indique l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Si une incertitude totale règne sur la destination de Bachar al-Assad, trois options s’offrent à lui, selon le directeur de cette ONG syrienne basée à Londres. Il pourrait se rendre en Russie, soutien indéfectible qui a engagé ses forces aériennes dans la guerre en Syrie pour soutenir le président, ou en Iran, autre allié qui a envoyé des conseillers militaires et des factions armées pour combattre aux côtés du gouvernement syrien.

D’autres observateurs ont évoqué les Émirats arabes unis, l’un des premiers pays du Golfe à avoir rétabli ses relations diplomatiques avec Damas en 2018, après les avoir rompues au lendemain du conflit déclenché en 2011. Un responsable émirati a refusé dimanche de confirmer ou d’infirmer les informations selon lesquelles le président syrien s’était réfugié dans son pays. “Je ne pense pas que cela ait de l’importance.”il a déclaré devant la conférence Manama Dialogue à Bahreïn.

 
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