Shigeru Ishiba, le Premier ministre japonais, s’est adressé aux journalistes et a également indiqué qu’il n’avait aucune connaissance « aucun rapport faisant état de ressortissants japonais blessés » en Corée du Sud. Il a ajouté que le gouvernement japonais prenait “toutes les mesures possibles” d’assurer la sécurité de ses ressortissants, notamment en émettant des avertissements via les emails consulaires. « Nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour assurer leur sécurité »a déclaré le Premier ministre du Japon.
On a appris ce mercredi matin que les partis d’opposition ont déposé une motion de censure.
Yoon Suk-yeol, Premier ministre sud-coréen, dont la cote de popularité était déjà extrêmement basse, a annoncé l’instauration de la loi martiale – une loi donnant aux autorités militaires les pouvoirs nécessaires pour réprimer les troubles internes, selon la définition du Larousse – lors d’un discours surprise tardif. Mardi, accusant l’opposition de constituer « forces hostiles à l’État ».
C’est notamment un conflit sur l’adoption de son budget au Parlement, où le camp présidentiel est minoritaire, qui a mis le feu aux poudres. Depuis son élection en 2022, Yoon Suk Yeol cherche à améliorer les relations de son pays avec le Japon, ancienne puissance coloniale, face aux menaces croissantes de la Corée du Nord. Tokyo et Séoul sont les principaux alliés des États-Unis en Asie.