Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a annoncé ce mardi 3 décembre qu’il levait la loi martiale, quelques heures après l’avoir décrétée, à la suite d’un vote au Parlement contre cette mesure inédite.
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol annonce la levée de la loi martiale ce mardi 3 décembre, quelques heures après sa mise en place, suivie d’un vote de blocage au Parlement contre cette mesure.
“L’Assemblée nationale a demandé la levée de l’état d’urgence et nous avons procédé au retrait des soldats déployés pour les opérations de la loi martiale”, a déclaré le président à la télévision.
“Nous nous conformerons à la demande de l’Assemblée nationale et lèverons la loi martiale lors d’une réunion du gouvernement”, a poursuivi Yoon Suk Yeol. 190 députés sud-coréens se sont opposés à la mise en œuvre de la loi martiale. L’agence de presse Yonhap note que parmi les élus ayant voté contre la loi martiale figurent 18 députés issus du camp présidentiel.
« Menaces posées par les forces communistes nord-coréennes »
Plus tôt, le président de la Corée du Sud avait justifié son action dans un discours télévisé en disant « protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes et éliminer les éléments anti-étatiques ».
« Sans se soucier des moyens de subsistance du peuple, le parti d’opposition a paralysé le gouvernement, à des fins de destitution, d’enquêtes spéciales et pour protéger son chef de poursuites judiciaires », a poursuivi Yoon Suk-yeol.