L’ancienne Maison Notre-Dame-du-Cénacle, qui abritait les services diocésains de l’Église catholique de Québec depuis 1978, a été vendue pour 9 M$ à une entreprise qui la transformera en immeuble résidentiel.
La vente, conclue le 29 novembre, a été confirmée lundi par l’Église catholique du Québec. L’équipe diocésaine s’installera désormais comme locataire au 6e étage du pavillon Jean-Olivier-Briand du Séminaire de Québec.
Le bâtiment patrimonial construit à l’origine en 1927 pour les besoins des Sœurs Missionnaires de l’Immaculée Conception était devenu trop grand pour les besoins actuels de l’organisation.
« Comme plusieurs paroisses, nous devions veiller à mieux adapter nos services aux réalités actuelles. […] L’idée est de rendre l’organisation diocésaine plus agile et mieux adaptée aux besoins à long terme », a déclaré le vicaire général, le père Jean Tailleur.
Initialement, l’organisme employait 120 personnes dans l’immeuble du 1073, boulevard René-Lévesque Ouest. Alors que la 350 touche à sa fine anniversaire de la fondation du diocèse de Québec, il ne restait plus qu’une trentaine d’employés qui y travaillaient.
Une page d’histoire qui se tourne
Avant d’appartenir aux Sœurs Missionnaires en 1925, le terrain sur lequel fut construite l’ancienne Maison Notre-Dame-du-Cénacle était la propriété du député de l’Assemblée nationale du Québec, Victor Châteauvert.
Cette fois, c’est la Société en commandite St-Cyrille qui a acheté le terrain, au prix de 9 M$, alors que la valeur du terrain était estimée à 11 502 000 $.
L’entreprise prépare un projet de logement pour le bâtiment « d’intérêt patrimonial supérieur » dont les détails n’ont pas encore été divulgués. C’est donc une page d’histoire qui se tourne pour l’Église catholique du Québec.
« Nous sommes heureux de poursuivre le chemin de notre mission pastorale, ajusté à nos moyens et à nos besoins », mentionne le cardinal Gérald Cyprien Lacroix.
L’emplacement des Services diocésains de Québec n’est pas un hasard, puisqu’il s’agit « d’une des plus anciennes institutions de la communauté catholique à ses débuts en Nouvelle-France ».
– Avec la collaboration de Philippe Langlois
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