RAPPORT D’AUDIENCE – Brahim Chnina avait diffusé des messages virulents contre le professeur sur les réseaux.
Il est 18h27 ce vendredi 9 octobre 2020, lorsqu’Abdoullakh Anzorov, alors en pleine recherche de cibles à « punir », compose le numéro de téléphone de Brahim Chnina. Dans une semaine, le terroriste décapitera Samuel Paty. L’appel n’aboutit pas, mais Anzorov a d’autres idées. Il rappelle Brahim Chnina à 19h12. La conversation dure moins d’une minute et demie.
Plus de quatre ans après les faits, l’accusé, interrogé lundi dans le cadre du procès pour l’assassinat du professeur d’Histoire et de Géographie, a assuré le président de la cour d’assises spécialement composée : « je ne me souviens pas de cette conversation « . Après quatre semaines de procès, le public sait bien pourquoi le djihadiste appelait. Le 7 octobre 2020 à partir de 22h26, Brahim Chnina a diffusé des messages virulents sur Facebook et WhatsApp accusant Samuel Paty d’avoir discriminé et contribué à punir sa fille et d’avoir diffusé un…
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