R.Oubliera-t-il ses paroles aujourd’hui lorsque décembre viendra ? Invité de RTL, ce jeudi 21 novembre, le président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a été interrogé sur les risques de perturbations de la circulation des trains pendant les vacances de Noël. La compagnie ferroviaire est en effet menacée d’une grève renouvelable à partir du 11 décembre.
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« Nous faisons tout pour [qu’il y ait des trains à Noël] », s’est défendu Jean-Pierre Farandou, estimant que « les Français ne veulent pas de cette grève, et nous les comprenons. Et surtout il n’y a aucune raison. « Le dialogue social fonctionne à la SNCF […]c’est la meilleure prévention des conflits sociaux », a-t-il affirmé, défendant un objectif clair : « Faire retirer le préavis de grève renouvelable à partir du 11 décembre. »A LIRE AUSSI A la SNCF, la grève de Noël commence en novembre !
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Selon lui, deux causes de tension ont été résolues. Le premier concerne les salaires : « Nous avons fait des propositions hier soir, je les trouve très correctes. » Il a notamment annoncé une augmentation moyenne des salaires des cheminots de 2,2% en 2025. Soit 0,7% au-dessus de l’inflation. Selon lui, « c’est la quatrième année consécutive que nous faisons mieux que l’inflation ».
Jeudi 21 novembre, un « ultimatum »
Enfin, « nous nous engageons à ce que les bas salaires soient un peu mieux traités », citant l’existence d’un salaire minimum de 10 % au-dessus du salaire minimum, qui augmente avec ce dernier. La grève de ce jeudi 21 novembre, si elle est modérément suivie, résonne pour les syndicats comme un « ultimatum » avant le potentiel mouvement du 11 décembre. Ce qui, à l’approche des vacances de Noël, pourrait faire bien plus de dégâts, au grand désarroi des usagers. associations.
