Les jours de Michel Barnier comme Premier ministre sont comptés après le dépôt de motions de censure de LFI et du RN. Emmanuel Macron doit donc commencer à réfléchir aux suites de Michel Barnier et les premiers noms commencent à circuler.
Ce mercredi 4 décembre seront votées les deux motions de censure déposées par le RN et LFI. Si l’un d’eux est adopté, c’est tout le gouvernement qui tombera avec Michel Barnier. En attendant les votes, Emmanuel Macron, actuellement en visite en Arabie Saoudite, commence déjà à prospecter pour trouver son prochain Premier ministre.
Selon RTL, “il est déjà sur le prochain coup” selon une personne qui s’est entretenue avec Macron récemment tout en sachant que selon nos confrères, également confirmés par BFMle président de la République veut aller vite. Alors, quelles sont les options qui s’offrent à Emmanuel Macron ?
Les fidèles macronistes
Le premier nom qui revient est celui de Sébastien Lecornu selon RTL. « Sébastien est très discret, mais il parle à tout le monde. Même LFI a reconnu sa méthode lors de la loi de programmation militaire » aurait expliqué un de ses amis à RTL. En juillet, Libération a révélé un dîner entre lui et Marine Le Pen chez Thierry Solère.
Roland Lescure, député macroniste des Français établis hors de France pour la région Amérique du Nord est tout mentionné, comme François Bayrou. Toujours selon nos confrères, le président du MoDem a été reçu par Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée. “Il coche beaucoup de cases.” aurait déclaré un élu de droite à nos confrères.
Comme Barnier, un autre profil de droite ?
Comme ce fut le cas pour Michel Barnier, il existe également la possibilité pour le Président de nommer un ministre parmi les Républicains. Dans ce cas, trois noms ressortent. D’abord celle de l’actuel ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau qui semble être le plus compatible avec le RN.
Le président du Sénat Gérard Larcher est également évoqué, tout comme François Baroin. Nos confrères précisent que le Président ne recherche pas de profil en dit plus “technique” comme Thierry Breton, ancien commissaire européen.
Autre solution possible pour Emmanuel Macron, simplement nommer à nouveau Michel Barnier. Une possibilité tout à fait envisageable et qui n’est pas impossible selon les règles. En revanche, selon un proche d’Emmanuel Macron, cité par RTL, le président “a balayé l’option”.
La gauche mise à l’écart ?
Selon les informations de BFMEmmanuel Macron ne verrait pas “pas la solution à gauche”. Même si l’option Bernard Cazeneuve a été évoquée durant l’été pour tenter de rallier certains membres du NFP, il semble qu’elle ne tienne pas la route.
“Même Bernard Cazeneuve, je ne suis pas sûr que cela ne fasse pas perdre une partie de la droite républicaine”, explique une Source à nos confrères, précisant “Ça aurait pu marcher en septembre, mais j’en doute”. De leur côté, les partis du Nouveau Front populaire maintiennent leur soutien à Lucie Castets.