INFOS BFMTV. Après que l’homme qui avait menacé de tuer le directeur du lycée Ravel ait été condamné à 60 jours-amende de 10 euros chacun et à une formation au civisme, le parquet de Paris a fait appel.
Le parquet de Paris, qui avait requis un an de prison avec sursis contre l’homme qui avait menacé de tuer le proviseur du lycée parisien Maurice Ravel, a fait appel de la condamnation prononcée par le tribunal correctionnel de Paris, a appris BFMTV ce mercredi novembre. 20.
Lundi 18 novembre, il a été condamné à 60 jours-amende de 10 euros chacun et à un stage de citoyenneté après des menaces suite à une altercation avec une étudiante refusant de retirer son voile islamique.
Un jugement qui « banalise les discours de haine »
A l’issue de l’audience, le conseil du principal, Me Francis Lec, a dénoncé un « jugement sidérant ». “Cela banalise les discours de haine contre les chefs d’établissement qui sont menacés de mort dans l’exercice de leurs fonctions”, a-t-il déclaré dans un communiqué.
De son côté, le proviseur a reconnu avoir été ébranlé, en plein procès pour l’assassinat de Samuel Paty. “Chaque procès remet tout sur la table, ce n’est pas facile.”
Le parquet de Paris, contacté par BFMTV, souligne qu’hier, en comparution immédiate, un homme poursuivi pour le même délit, après avoir posté un tweet invitant au meurtre d’un enseignant de Montreuil, a été condamné à un an de prison. prison et un cours de citoyenneté.
« Il faut le brûler vif, ce chien »
L’affaire remonte au 28 février. Le directeur avait eu une altercation avec une élève majeure, à qui il venait de demander de retirer son voile dans l’enceinte de l’école.
Le lendemain, plusieurs menaces de mort étaient publiées en ligne, dont celle d’AA, le jeune homme de 27 ans jugé à Paris, qui écrivait sur son compte X : « C’est fou. Il faut le brûler vif, ce chien.
La plainte pour violences déposée par l’étudiant impliqué dans l’altercation a été classée fin mars pour « délit insuffisamment caractérisé ».
Alexandra González avec Martin Regley