Emmanuel Meafou a tout écrasé, Thomas Ramos et Louis Bielle-Biarrey ont brillé

Emmanuel Meafou a tout écrasé, Thomas Ramos et Louis Bielle-Biarrey ont brillé
Emmanuel Meafou a tout écrasé, Thomas Ramos et Louis Bielle-Biarrey ont brillé

Plusieurs joueurs français ont marqué des points lors de la grande victoire contre le Japon. En face, Emmanuel Meafou et Peato Mauvaka ont imposé leur pouvoir et leur activité. Quand, derrière, Louis Bielle-Biarrey était électrique et Thomas Ramos un parfait métronome.

Un match mitigé pour le Parisien. Auteur d’un magnifique retour défensif dès la première minute, il a par la suite eu peu d’occasions de se mettre en évidence. Propre sous les ballons ou dans son jeu au pied, il a réalisé quelques interventions bien senties dans la ligne. Mais il a également manqué de continuité dans d’autres séquences, comme lorsqu’il a oublié Attissogbe au bout du terrain en seconde période. Il a également raté deux plaquages. Remplacé par Jalibert (51e), intercepté sur un essai de Tatafu (61ee).

14. Théo Attissogbe: 6.5/10

Certes, il n’a pas eu la chance d’inscrire un troisième essai pour sa troisième sélection. Mais, dès le dernier moment après le forfait de Damian Penaud, l’ailier palois ne s’est pas laissé impressionner et a été à son avantage ce samedi. Auteur de plusieurs bonnes interventions sur son aile, notamment en première période, il est également venu au cœur du jeu à plusieurs reprises, où sa vitesse et ses crochets ont fait quelques dégâts (un centre et quatre défenseurs battus). Mais il est ressorti en toute fin de rencontre, visiblement sérieusement affecté. Un gros bémol.

13. Émilien Gailleton: 7/10

Titulaire au centre de l’attaque, il avait forcément un peu de pression sur les épaules. Mais il a vite rassuré. Auteur d’une excellente première mi-temps dans l’ensemble, récompensée par son premier essai international (10e). Toujours précis en attaque (un centre et un défenseur battu), il fut surtout à créditer d’une performance défensive remarquable, avec treize plaquages ​​(pour un seul raté) et un scratch dans ses 22 mètres (25e). Remplacé par Fickou (56e)

Préféré au coup d’envoi à Gaël Fickou, il a été l’une des surprises de ce début de semaine en termes de composition d’équipe. Mais il a justifié, sur le terrain, le choix du staff français. Auteur d’un centre (il a également battu deux défenseurs) et souvent lancé comme premier attaquant, il s’est montré ainsi précieux pour fixer la défense japonaise au centre du terrain. Disponible dans le jeu, en plus d’être efficace en défense (douze plaquages ​​réussis), il est crédité d’une bonne intervention sur l’essai de Gailleton (10e) et un joli relais sur celui de Bielle-Biarrey (28e). Un match complet.

11. Louis Bielle-Biarrey: 8.5/10

Quel feu dans les jambes ! C’est simple : à chaque fois qu’un ballon lui passe entre les mains, un frisson parcourt les tribunes du Stade de … et le dos de ses adversaires. Auteur d’un doublé sur son aile gauche (4e et 28e), il a une nouvelle fois démontré qu’il possédait toutes les qualités pour être un finisseur de niveau international. Mais bien au-delà, il a encore une fois créé de nombreuses brèches et a été à l’origine de plusieurs brèches dans le mur japonais, grâce à sa vitesse et ses appuis (quatre centres, cinq défenseurs battus, 118 mètres parcourus).

Il était très attendu avec son remplaçant à l’ouverture, il a clairement répondu. Très à l’aise dans l’animation offensive, il s’est montré décisif avec d’abord une reprise à intervalles et une passe sautée sur la première tentative de Bielle-Biarrey (4e). Il s’offre à nouveau une passe décisive, cette fois du pied (10e), puis un centre qui mène au quatrième essai des Bleus. Auteur de six sur huit contre les poteaux, il s’est également montré rassurant en défense. Sa titularisation au numéro 10 a été l’un des véritables choix gagnants de la soirée. Il termine le match en retrait après l’entrée de Jalibert.

Malgré un début de match compliqué, puisqu’il a été bloqué d’entrée et auteur d’une mauvaise passe (5e), il a alors élevé son niveau de jeu jusqu’à être un poison permanent. Précieux dans son métier au pied, notamment grâce à sa longueur, il animait parfaitement au près – avec quelques gestes de grande classe – et surtout accélérait les lâchers de balle lorsque la situation l’exigeait. Décisif sur l’essai de Mauvaka (34e), avec un « une-deux », il réalise plusieurs plaquages ​​importants et s’offre un énorme centre à la 54e minute. S’il a eu un peu de déchet, il a déjà marqué de son empreinte ce XV de France. Remplacé par Lucu (65e).

Antoine Dupont a fait son retour contre le Japon.
Icône Sport – Hugo Pfeiffer

Même s’il n’a pas renoué avec les performances de ses meilleures saisons, le troisième ligne médian a sans doute répondu aux attentes du staff. Un bon « concours » en première période (27e). Beaucoup d’activité défensive. Il termine également la rencontre comme le meilleur plaqueur français avec 22 plaquages. Offensivement, il était souvent bien placé. A l’image de cette traversée limpide, bien servie par une chistera d’Antoine Dupont.

7. Alexandre Roumat: 6.5/10

Pour sa première titularisation en cinq sélections, il inscrit son premier essai sous le maillot tricolore (19e). Bon sous les licenciements, il a souvent joué honnêtement. En conséquence, il a été sanctionné à trois reprises. La première sur les appuis offensifs illégaux sur le terrain (16e), le deuxième en touche pour avoir attrapé le bras du deuxième ligne japonais Dearns (26e), le troisième pour hors-jeu (32e) à quarante mètres de la ligne française. Toutefois, sa polyvalence a permis au staff de jongler avec les blessés.

Même s’il a porté le ballon à quelques reprises, le flanc toulousain a souvent été la courroie de transmission du système français. Souvent premier sur les appuis offensifs, il n’a pas été sanctionné malgré les sept penaltys sifflés contre les Bleus en première période. Bref, il a été d’une valeur inestimable dans son travail en coulisses. Onze plaquages ​​pour 100% de réussite. Il a été remplacé à la pause par Mickaël Guillard.

5. Emmanuel Nouveau : 8/10

Franchement, on n’aurait pas aimé être un défenseur japonais croisant la route du deuxième ligne toulousain. À chaque ballon, il avançait. Pas d’un, ni deux, mais à chaque fois de trois, quatre ou cinq mètres, en roulant sur ses adversaires. Ce qui explique peut-être pourquoi il est l’attaquant français qui a parcouru le plus de mètres ballon en main, sortant même du terrain du Stade de France à la 52e minute.e minute. Et sans faire de courses folles. Il a été remplacé par Julien Marchand.

Emmanuel Meafou contre les Japonais.
Icône Sport – Hugo Pfeiffer

4. Thibaud Flament (non noté)

Il n’a joué qu’une demi-heure, mais il a été d’une valeur inestimable pendant cette période. Il a été l’un des relais sur le premier essai de Louis Bielle-Biarrey (4e). C’est encore lui qui franchit le premier le rideau défensif japonais avant l’essai de Gailleton (10e). Blessé, il a été contraint de céder sa place à Paul BoudehentAlexandre Roumat passe ensuite en deuxième ligne. Les Rochelais (7,5/10) a fait un bon retour, montrant sa puissance et marquant deux essais en seconde période.

3. Évitez le Tatafu : 5,5/10

Pour sa première, on s’attendait à ce qu’il soit un peu plus dominant en mêlée fermée. Il a également été pénalisé pour hors-jeu en début de match (5e). Peut-être a-t-il aussi été un peu pris par l’émotion de sa première apparition sous le maillot du coq. Il était encore souvent bien placé dans le jeu au sol. Trois passes pour un pilier droit, ce n’est pas rien. Cependant, William Servat avait prévenu qu’il lui manquerait un peu de rythme. Il avait raison. Il a été remplacé par George-Henri Colombe (51e)

Comme d’habitude, il a répondu. Au combat et en activité. On l’a même retrouvé en couverture du 3e rideau sur une action un peu décousue en milieu de première période. Il s’est également offert un essai en solo sur une touche rapidement jouée avec son demi de mêlée Antoine Dupont placé en tête de l’alignement (35e).e). Et a terminé le match en tant que flanc. Bref, un très bon match du talonneur toulousain (ou quatrième troisième ligne).

1. Jean-Baptiste Gros: 7.5/10

Pas forcément ultra-dominants en mêlées fermées, les Toulonnais se sont illustrés en défense. A la pause, il avait réalisé 14 plaquages ​​pour 100% de réussite à l’image de son troisième ligne Grégory Alldritt. Et a réalisé 17 plaqués à sa sortie. Une figure pharaonique pour un pilier. Il s’est également donné une chance en début de seconde période. Il est remplacé à 53 anse minute du match par Reda Wardi.

 
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