Même pour Aidan O’Brien, battre les Américains sur terre reste un exploit

City of Troy tentera de réussir là où de nombreux cracks d’Aidan O’Brien comme Galileo et Giant’s Causeway ont échoué, à savoir remporter la Breeders’ Cup Classic contre les machines américaines.

City of Troy tentera de battre les meilleurs Américains lors de la Breeders’ Cup Classic

Les courses hippiques sous leur forme moderne se sont développées, structurées en Angleterre à la fin du XVIIIe siècle avant de devenir par la suite un phénomène mondial. Si, dans la plupart des grands pays de courses, l’herbe est la surface principale, aux États-Unis, c’est la terre qui est la surface dominante. Contrairement aux pays du Vieux Continent, l’Amérique a décidé d’orienter la quasi-totalité de son industrie vers cette surface. La principale raison de ce choix est purement économique. En fait, le sable demande beaucoup moins d’entretien que l’herbe. Désormais, nous pouvons y courir plus souvent et il faut moins de ressources humaines pour avoir une piste en bon état. De plus, au pays de la performance et de la vitesse, la terre étant une surface plus régulière, les performances et les chronos sont tout aussi réguliers. Alors qu’en Europe, entre un bon terrain au printemps et une piste lourde et agitée en octobre, les performances réalisées par les chevaux diffèrent grandement.

La Triple Couronne américaine se dispute sur terre

Quiconque a déjà regardé les courses américaines pourra voir en quelques secondes la différence entre les courses sur terre et sur herbe. Aux USA les dirt horses sont au complet durant la première partie de la course, et ensuite c’est celui qui est capable de pousser l’effort le plus loin possible qui gagne, tandis que sur l’herbe et particulièrement en Europe, les courses se terminent. dans un sprint. Par conséquent, différentes compétences sont requises pour les chevaux. Ainsi, depuis le milieu des années 1800, l’élevage américain a façonné son élevage afin de produire des individus avec beaucoup de puissance, capables d’avoir une vitesse de croisière énorme, et de soutenir l’effort.

Le morphotype moyen des chevaux européens de terre et de gazon est différent. Les concurrents sur sable sont plus massifs et puissants que leurs homologues sur herbe, qui sont plus capables de changements de vitesse et d’accélération dévastateurs. Les frontières entre les deux surfaces sont assez étroites et les exemples de chevaux ayant performé à un très haut niveau sur les deux surfaces sont rares. Américains, sauf Quartier Wesley, Ils viennent très rarement en Europe et les Européens viennent principalement aux États-Unis pour des courses sur gazon.

Après avoir couru sur terre aux Etats-Unis, No Nay Never remporte le Prix Morny

Pourtant, certains entraîneurs européens, avides de défis, tentent de battre les Américains dans leur propre cour. Parmi eux, celui qui est le plus habituel s’appelle évidemment Aidan O’Brien. L’homme de tous les records, pour qui rien ne semble impossible, se casse pourtant souvent les dents. Depuis les années 1990, en une trentaine de tentatives, l’Irlandais n’a remporté que deux étapes de la Breeders’ Cup disputée sur sable. Des fissures comme Galilée ou La Chaussée des Géants échoué dans cette quête. Cette année, O’Brien a décidé de présenter le cheval qu’il considère comme le meilleur qu’il ait jamais entraîné : Ville de Troie. En digne fils de l’Américain Justifierle jeune de 3 ans semble être le candidat idéal pour remporter la Breeders’ Cup Classic. Infatigable et capable de suivre tous les trains, City of Troy tentera samedi d’imiter le Dieu Col du Corbeau et le Fabre Arcanguesles deux seuls Européens à figurer sur la liste des vainqueurs de l’une des principales épreuves de dirt.

Fabre/Wildenstein Arcangues ont créé la surprise dans la Breeders’ Cup Classic avec une cote de 133/1

 
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