Pour atteindre cet objectif, le ministère de la Transition écologique entend réduire la part des énergies fossiles dans la consommation finale de la France et développer les énergies renouvelables.
La France confirme son objectif de réduire de 50 % ses émissions brutes de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 1990, et ambitionne de réduire significativement la part des énergies fossiles dans sa consommation finale d’ici 2030, a annoncé le ministère de la Transition écologique ce lundi 4 novembre.
La part des énergies fossiles (pétrole, gaz…) dans sa consommation finale passera de 60 % en 2022 à 42 % en 2030, selon la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), la feuille de route de la politique énergétique française sur dix ans. à venir, et la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC). Ce sera 30% en 2035.
Pour sortir des énergies fossiles, la France devra consommer davantage d’électricité. La part de l’électricité (essentiellement décarbonée en France du fait de son nucléaire) dans la consommation finale d’énergie va ainsi évoluer en sens inverse, passant de 27 % en 2022 à 34 % en 2030 et 39 % en 2035.
Un doublement du parc éolien d’ici 2035
Ces deux textes confirment également le lancement d’un programme de construction de réacteurs nucléaires de nouvelle génération (EPR2) et de rétablissement de la disponibilité du parc existant afin d’atteindre un niveau de production d’au moins 360 TWh/an, contre 320,4 TWh en 2023 et 279 TWh en 2022.
Les énergies renouvelables joueront un rôle important dans cette perspective de décarbonation, avec notamment une multiplication jusqu’à 6 fois de la puissance installée de l’énergie photovoltaïque en 2022. « L’objectif est d’augmenter le taux de développement du solaire à au moins 5. » 5 GW/an, contre 3 GW/an dans la précédente PPE», indique le texte.
Le gouvernement entend maintenir le rythme actuel de développement de l’éolien terrestre, avec pour objectif d’installer 1,5 GW de capacité supplémentaire chaque année. Ce tarif permettrait de doubler le parc actuel d’ici 2035, pour atteindre 40 GW de puissance installée contre 21 GW en 2022.
Enfin, pour l’éolien offshore, le gouvernement confirme l’objectif de production de 18 gigawatts (GW) en 2035, « soit plus de 10 % de la production électrique décarbonée du pays », contre 1,5 GW aujourd’hui. aujourd’hui. Enfin, elle table sur une réduction de la consommation énergétique de 30 % en 2030 par rapport à 2012 et de 50 % en 2050.