L’affaire couvait depuis des années, le journaliste Robert Hardman assure qu’elle est désormais confirmée. Dans la version mise à jour et augmentée de son dernier ouvrage – Charles III, Nouveau Roi, Nouvelle Cour, L’histoire intérieureà paraître le 7 novembre en Angleterre -, le spécialiste de la monarchie britannique affirme que le roi a officiellement demandé ces dernières semaines à son directeur financier, le Keeper of the Privy Purse, de cesser de verser une allocation à son frère Andrew. Une enveloppe privée annuelle dont le montant était estimé à environ un million de livres sterling.
L’auteur ajoute que le souverain a également décidé de cesser de prendre en charge les frais de sécurité du duc d’York, pour une facture qui s’élève à plusieurs millions de livres par an. Une Source proche du palais de Buckingham confirme l’information : “désormais, le duc ne constitue plus une charge financière pour le roi”.
Andrew, le faible d’Elizabeth II
Ainsi, pour la première fois de sa vie, le prince Andrew n’est plus soutenu par sa famille. Retiré de la vie publique suite au scandale de l’affaire Epstein, déchu de ses fonctions officielles, de ses titres militaires honorifiques ainsi que de son patronage, le père des princesses Béatrice et Eugénie ne dispose plus d’aucune Source de revenus fixes au-delà de sa pension d’ancien officier. dans la Royal Navy. Cela ne suffit cependant pas à assurer le maintien de son train de vie, à commencer par le loyer et l’entretien de l’immense villa dans laquelle il vit avec son ex-femme, Sarah Ferguson, sur le domaine de Windsor Great Park.
Si la reine Elizabeth II a toujours eu un faible pour son troisième enfant, et l’a souvent aidé à payer ses factures de sa propre poche, Hardman avance que la souveraine elle-même était déterminée à surmonter le « problème Andrew ». LE Courrier quotidienqui publie les bonnes feuilles de la nouvelle édition de son livre, rapporte que, si elle avait vécu un an de plus, la souveraine aurait forcé son fils à quitter Royal Lodge pour s’installer à Frogmore Cottage. C’est toujours l’objectif que semble poursuivre Charles III.
Le siège de Royal Lodge
En effet, jusqu’alors Andrew avait toujours refusé de quitter les lieux et d’être « déclassé » dans une propriété plus petite. Aux conseillers de Sa Majesté, le prince affirme qu’il est dans son droit puisqu’il a signé en 2003 un bail de 75 ans pour habiter cette propriété. Il a raison, mais ce bail indique aussi qu’en plus du loyer, il doit payer l’entretien et la sécurité des lieux. Mais le tabloïd Le Soleil révèle ce 4 novembre l’état déplorable de la villa autrefois habitée par la Reine Maman. Les dernières photos publiées par le journal révèlent une façade décrépite, rongée par l’humidité, striée de fissures et de taches de moisissures.
Cette immense demeure de plus de 30 pièces est ornée à l’intérieur de nombreuses œuvres et de riches meubles tirés de la Collection Royale. Des objets de forte valeur marchande qui nécessitent logiquement une sécurité coûteuse. Mais comment le prince Andrew et Sarah pourraient-ils joindre les deux bouts avec une simple retraite de l’armée et quelques contrats d’édition ? Les derniers corgis de la reine, dont le couple a hérité à sa mort, vont-ils bientôt devoir déménager ? La balle est désormais dans le camp d’Andrew. “S’il parvient à trouver les fonds, tant mieux pour lui, sinon il découvrira que la patience du roi a ses limites”, murmure un initié.
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