l’Agence mondiale antidopage veut “un à deux ans” de suspension pour l’Italien Jannik Sinner, numéro un mondial

l’Agence mondiale antidopage veut “un à deux ans” de suspension pour l’Italien Jannik Sinner, numéro un mondial
l’Agence mondiale antidopage veut “un à deux ans” de suspension pour l’Italien Jannik Sinner, numéro un mondial

Alors que l’Italien Jannik Sinner, numéro un mondial de tennis, s’est qualifié ce samedi pour les quarts de finale du tournoi de Pékin, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé dans un communiqué avoir fait appel de l’affaire de dopage. qui le vise. Jannik Sinner avait été testé positifdeux fois, avec Clostebol en mars dernier. De petites quantités de cette substance interdite, qui contribue à développer la masse musculaire et à améliorer la récupération, ont été trouvées dans ses urines. L’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (Itia) l’a finalement disculpé, constatant une absence totale de faute et de négligence, ce qui a provoqué de vives réactions de la part de certains joueurs, dont le Français Lucas Pouille et l’Australien Nick Kyrgios.

L’AMA demande une suspension « d’un à deux ans » contre Jannik Sinner

Jannik Sinner n’avait donc pas été suspendu du classement ATP, mais dans son communiqué publié ce samedi, l’Agence mondiale antidopage estime «que la conclusion d’absence de faute ou de négligence n’était pas correcte au regard des règles applicables. L’AMA a donc fait appel et demandé «une période de suspension d’un à deux ans » contre le numéro un mondial italien, mais sans ces résultats puisque ses tests positifs, dont sa victoire à l’US Open, ont été annulés. L’affaire est pendante devant le Tribunal Arbitral du Sport, l’Agence Mondiale Antidopage. “ne fera aucun autre commentaire à ce stade”.

Jannik Sinner « déçu et surpris »

Ce samedi, depuis Pékin, Jannik Sinner se disait « déçu et surpris » de cet appel déposé par l’Agence Mondiale Antidopage. S’adressant à la presse, l’Italien a déclaré : « Il y a eu trois audiences et toutes les trois se sont terminées de manière très positive pour moi. » Le joueur de tennis numéro un mondial a déclaré “convaincu d’être innocenté”. Il a dit qu’il avait été informé “en privé” de la décision de l’AMA “quelques jours” plus tôt.

« Contamination par un membre de son staff »

Après la découverte du clostebol dans ses urines, Jannik Sinner s’est défendu en expliquant avoir souffert « contamination par un membre de son personnel, qui s’était appliqué sur la main un spray contenant du clostebol en vente libre pour soigner une petite blessure »selon l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (Itia) qui a accepté sa défense et l’a officiellement blanchi fin août. Avant l’US Open qui a débuté le 19 août, l’Italien s’était séparé de son kiné Giacomo Naldi, soupçonné de l’avoir contaminé involontairement, et de son préparateur physique, Umberto Ferrara, qui avait fourni à Naldi le spray incriminé.

Jannik Sinner a subi deux contrôles antidopage positifs en mars 2024 à huit jours d’intervalle : le 10 mars lors du tournoi d’Indian Wells et le 18 mars hors compétition. Il a perdu les points ATP et les gains du tournoi au cours duquel le test positif a été enregistré. Il y a trois semaines, l’Italien est devenu le premier numéro un mondial à s’imposer à Flushing Meadows chez les hommes depuis Rafael Nadal en 2017, et le premier Italien à soulever le trophée à New York.

 
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