A Landerneau, dernier regard sur l’exposition Cartier-Bresson au Fonds Leclerc

A Landerneau, dernier regard sur l’exposition Cartier-Bresson au Fonds Leclerc
A Landerneau, dernier regard sur l’exposition Cartier-Bresson au Fonds Leclerc

« Non, l’exposition Henri Cartier-Bresson n’est pas prolongée. Oui, c’est le dernier jour», répond au téléphone, à Landerneau, ce dimanche 5 janvier 2025, un agent d’accueil du Fonds Hélène et Édouard Leclerc. «Le dernier jour, il y a toujours du monde», commente-t-il. , tiraillé entre les vestiaires, les entrées et le téléphone. « Bien sûr, je connaissais l’existence de l’exposition depuis le mois de juin, mais vous savez ce que c’est, on se dit toujours qu’on a le temps », raconte avec un sourire narquois Françoise, venue de Douarnenez. Sans aucun jugement : l’auteur même de ces lignes a choisi ce jour pour y faire un voyage.

“Je suis touché par sa façon de capter l’inattendu”

« Ce n’est pas toujours qu’on a la possibilité de voir les photos de Cartier-Bresson sans se déplacer à Paris ! », se réjouit Sophie, également originaire de Douarnenez. «Je l’aime pour ses clichés spontanés. Je me souviens d’une photo d’une personne au-dessus d’une flaque d’eau. Cet instant volé se trouve en effet quelques mètres plus loin, et a été capturé en 1932, derrière la gare Saint-Lazare, à Paris. Le travail du photojournaliste regorge de ce genre d’images, prises sur le vif. «Je suis touché par sa façon de capter l’inattendu», commente Éric, parti d’Angers pour contempler les noirs et blancs de l’artiste disparu en 2004.

D’autres se sentent touchés par le contenu politique du photographe communiste et antifasciste, fondateur de l’agence Magnum. Patrick et Maryse, un couple de Ploudaniel, discutent autour de deux photos placées l’une à côté de l’autre. Ci-dessus, un homme tiré à quatre épingles s’affiche fièrement dans un escalier à New York. En bas, un homme assis sur un perron, impuissant, en partie caché. « Je ne connaissais pas ce photographe. J’aime sa façon de montrer les gens qui souffrent, j’aime ses contrastes», admire Maryse, assistante sociale à la retraite. Pour ceux qui l’auraient manqué, sa fondation est située au 79 rue des Archives… à Paris malheureusement !

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Des stars de cinéma sur le plateau et dans leur intimité
NEXT un architecte nous aide à penser la ville du futur