le bilan d’une année riche en émotions – Tout le football

Le 4 janvier 2024, le Standard a nommé Ivan Leko pour reprendre l’équipe. Un an plus tard, le brouillard ne s’est toujours pas levé de Sclessin.

En étant licencié le 31 décembre, Carl Hoefkens a connu une fin d’année plutôt morose, après les dernières performances encourageantes du Standard sous ses ordres. La direction a voulu à tout prix apporter de la clarté en vue du stage d’hiver, elle a nommé Ivan Leko (libre pendant deux mois et la fin de son aventure à Hajduk Split) à peine cinq jours plus tard.

La promesse d’un changement profond: à Saint-Trond, Club de Bruges et à Anvers, l’entraîneur croate n’avait pas vraiment la réputation de faire des compromis. C’est donc une bonne dose de force qui est arrivée pour prendre en charge un noyau qui en manquait cruellement.

Après ce stage en Espagne, notamment riche d’un partage 3-3 contre le Borussia Dortmund, Leko a connu son premier match officiel sur le banc des Rouches, lors d’une défaite 0-1 contre Courtrai (sur un ballon de Zinho Vanheusden profitant de Felipe Avenatti qui Sclessin préférerait oublier).

Instabilité à tous les niveaux

Sur les onze joueurs alignés ce jour-là face aux Kerels, deux étaient encore là face à Malines. Sur les 19 joueurs inscrits sur la feuille de match, 8 sont encore au club (dont quatre seulement qui apparaissent comme des titulaires potentiels aux yeux de Leko, chiffre qui inclut les deux gardiens).

Un an plus tard, les chiffres ne sont pas très encourageants : sur les 42 matches disputés sous Leko, le Standard n’en a remporté que 10 (9 à domicile), pour 14 nuls et 18 défaites. 1,05 points récoltés par match, soit moins de Carl Höfkensqui a culminé à 1,18. Au départ de ce dernier, le Standard était neuvième, à neuf points du top 6, à deux points des Playdowns. Paradoxalement, les Liégeois comptent deux unités de plus cette saison mais sont dixièmes, pratiquement à égale distance des deux extrêmes.

Le bilan mitigé de Leko s’explique évidemment par l’incertitude qui règne en coulisses, impactant le mercato mais aussi le fonctionnement quotidien du club. Le Croate a probablement dû avaler des serpents comme jamais auparavant dans sa carrière. Il a récemment déclaré que ceux qui l’ont connu ne devaient plus reconnaître son équipe, évoquant le jeu très défensif pratiqué pour limiter les dégâts.

En 42 matches, le Standard marqué… 42 fois. Pas sûr que 2025 soit davantage tournée vers l’offensive. L’équipe doit-elle en montrer davantage malgré les circonstances ? C’est la question qui agite Sclessin depuis des mois… et qui devrait continuer à le faire, tout comme d’autres, plus importantes encore.

 
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