Sylvestre Tonazzini immortalise les merveilles de la faune sur les hauteurs de ce village de l’Aveyron

Sylvestre Tonazzini immortalise les merveilles de la faune sur les hauteurs de ce village de l’Aveyron
Sylvestre Tonazzini immortalise les merveilles de la faune sur les hauteurs de ce village de l’Aveyron

Les animaux sauvages symbolisent les idées de beauté, de liberté, d’élégance du mouvement et de prestige. Sylvestre Tonazzini, originaire de Viviez, les immortalise en livrant des images saisissantes.

Les autodidactes ne sont pas forcément bien considérés ou du moins leur travail est souvent dévalorisé. Et pourtant. Même s’ils ne sont pas allés dans les grandes écoles, ils ont quelque chose en plus : la passion, la persévérance, l’humilité. Sylvestre Tonazzini entre dans cette catégorie et celui qui voit ses photographies pour la première fois, sans savoir qui en est l’auteur, ne peut dire s’il s’agit de photos prises par un amateur, un zoologiste expérimenté ou un professionnel. du film.

Depuis tout petit, ce Viviézois est passionné par la nature. « Enfant, je me levais la nuit pour entendre et si possible voir les chouettes et autres oiseaux nocturnes. C’est peut-être mon prénom, dont l’origine signifie « vivre en forêt », qui m’a donné cette envie d’approcher le monde animal et de m’amuser dans la verdure.

Sylvestre Tonazzini exploitait depuis plusieurs années un ranch sur les hauteurs de Viviez et prévoyait de nombreuses balades. D’ailleurs, il y a une trentaine d’années, il proposait aux élus de l’époque – la communauté de communes n’existait pas encore – des itinéraires de randonnées sur tout le territoire. Toujours cette recherche de proximité avec la nature. L’étincelle de la photographie animalière lui est venue à la retraite, après avoir terminé sa carrière à l’usine Sam, lorsque sa femme et ses filles lui ont offert un bel appareil photo.

Patience et précision du geste, ses maîtres mots

Notre homme s’est organisé en conséquence, a érigé trois affûts sur son grand terrain, planté des haies d’arbustes divers et aménagé les abords d’un étang pour attirer davantage d’animaux. Parce qu’il connaît depuis longtemps leurs habitudes et leurs lieux de passage, sait les appâter sans les tuer, il suffit de les prendre en photo et de les admirer dans leur milieu naturel. Une soif inextinguible de capturer les beautés du monde sauvage « qui devient fragile mais reste souvent accessible à qui sait le voir ». Patience et précision du geste sont ses maîtres mots. « Il m’arrive de me lever à 3 heures du matin pour photographier une martre ou un renard. Depuis la cachette, où je peux attendre 4 heures, je n’ai que 2 ou 3 secondes pour appuyer sur le bouton. Chaque jour, c’est une surprise. Parfois on ne voit pas grand chose et parfois c’est un bonheur pour les seuls rapaces, 6 à 7 espèces survolent mes terres, j’en ai répertorié une dizaine. d’espèces de libellules je prends des notes dans un cahier, avec les anecdotes que je trouve significatives. Par exemple, une fois, je suis tombé sur deux jeunes cerfs en train de se battre, j’observais la scène ainsi qu’un écureuil situé au dessus, sur l’un d’eux. arbre, essayait de me faire partir avec ses cris, il fallait que je le gêne… »explique le capteur d’image. Connaissant bien les cycles saisonniers, il constate également les effets du changement climatique, avec la présence de nouvelles espèces tandis que d’autres cèdent la place.

Sylvestre Tonazzini a déjà réalisé quatre expositions qui ont ravi le public et auraient mérité un public plus large. D’autres devraient suivre en 2025, dont un sur le bateau Olt avec un zoom sur les oiseaux aquatiques. Pour son plus grand plaisir. Et pour le nôtre.

 
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