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artiste en herbe, elle photographie les habitants d’Istanbul

artiste en herbe, elle photographie les habitants d’Istanbul
artiste en herbe, elle photographie les habitants d’Istanbul

Les voyages forment les jeunes. Et les artistes ! Elisa Mercier passe un semestre à Istanbul. L’occasion pour cette Chinoise de 22 ans, actuellement étudiante aux beaux-arts à Quimper (Finistère), de découvrir de nouveaux horizons. « Partir en Erasmus, c’était pour moi l’opportunité de partir à l’étranger, sans cela je n’étais pas sûr de pouvoir y aller. J’ai sauté sur l’occasion, c’est une manière de découvrir une autre culture et de poser les deux pieds en Asie. »

Elle est arrivée fin septembre 2024 du côté asiatique de la capitale turque. « C’est très touristique et étudiant, Istanbul vivant à Chinon et Quimper, je ne suis pas habitué aux grandes villes »elle a souri.

Istanbul, Moda, 2024. Rive asiatique, quartier populaire.
© Photo Zazouuz

Au bord de la mer de Marmara, les paysages « cinématique » sont le terrain de jeu idéal pour Elisa. En tant que photographe de rue, elle capture des scènes du quotidien à Istanbul. « En , je me sens plus libre de prendre une photo, ici c’est un peu plus complexe, mais c’est ce qui est intéressant. »

« Retranscrire ma perception de la réalité »

Pourquoi vous êtes-vous spécialisé dans la photographie de rue ? « C’est une relation humaine différente, ça me permet de dépasser mes limites, ça demande un travail sur soi. Il faut porter un regard différent, une attention particulière, je suis plus dans le moment présent. La photographie est pour moi un moyen de sélectionner ce qui m’intéresse, de le garder en mémoire, de retranscrire ma perception de la réalité. »

A Istanbul, Elisa Mercier capture des scènes du quotidien. .
© Photo Zazuouz

Plans de films. « Développer ses photographies est un processus formidable, il y a l’excitation du labo en attendant de voir le résultat. »

Une passion née au collège

Sa passion pour la photographie lui vient de son père, lui-même photographe, au collège (à Jean-Zay puis au lycée Rabelais). Pendant le confinement, à Cinais, elle prend des photos “un peu plus sérieux” autour de la maison. Elle organise des shootings pour son entourage puis pour des clients. “Grâce au confinement, j’ai pu toucher un peu à tout manuellement”» dit l’artiste en herbe.

Istanbul, Moda, 2024. Rive asiatique, quartier populaire.
© Photo Zazouuz

Après une préparation artistique à Châteauroux, elle est retenue à l’école des beaux-arts de Quimper. Après un baccalauréat, elle poursuit actuellement une maîtrise. Après ses études, elle espère pouvoir vivre de son art qui allie sculpture et photographie. Reviendra-t-elle s’installer à Chinon ? « On finit toujours par revenir d’où on vient. Mais d’abord, la Bretagne est un endroit qui me convient mais j’aimerais découvrir toutes les régions de France avant de repartir à l’étranger. » Le voyage forme les jeunes et les artistes !

Les photos d’Elisa Mercier sont visibles sur son zazouuz Instagram

 
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