DJI obtient un sursis d’un an contre une éventuelle interdiction américaine

DJI obtient un sursis d’un an contre une éventuelle interdiction américaine
DJI obtient un sursis d’un an contre une éventuelle interdiction américaine

Les drones et caméras DJI seront-ils encore en vente aux États-Unis dans un an ? Impossible à dire, mais le constructeur aura douze mois pour montrer ses références à l’administration Trump.

Très intelligent est celui qui peut prédire aujourd’hui ce qui se passera l’année prochaine dans le petit monde technologique des États-Unis. Donald Trump prendra possession de la Maison Blanche le 20 janvier, et avec lui la promesse de taxes douanières massives sur les importations en provenance de Chine, voire d’interdictions d’importation.

TikTok pourrait ainsi disparaître totalement chez les utilisateurs américains à partir du 19 janvier, à moins que Donald Trump (ou la Cour suprême) ne lui tende la main secourable. La future administration aura également entre ses mains le sort des drones de DJI.

Un an pour convaincre

Le leader mondial (et chinois) des drones a un an pour convaincre les autorités américaines que ses produits ne posent pas « risque inacceptable » pour la sécurité nationale des États-Unis. Un répit bienvenu pour le constructeur, qui craignait une interdiction désormais aux Etats-Unis. Mais finalement, la loi sur la défense nationale votée par le Sénat donne effectivement à DJI et à son rival Autel Robotics un délai d’un an.

Si le constructeur ne parvient pas à rassurer, la FCC (le régulateur des communications) ne pourra plus autoriser le fonctionnement des antennes radio internes des drones et caméras de DJI et des distributeurs affiliés qui vendent ces produits sous leur marque. Il ne s’agit ni plus ni moins d’une interdiction des importations.

DJI va donc devoir prendre son bâton de pèlerin et frapper à la porte de la prochaine administration américaine. Et probablement engager une discussion directement avec Donald Trump, comme l’a fait TikTok pour plaider sa cause. En attendant, le constructeur demande à connaître l’agence fédérale en charge du dossier » pour garantir que l’évaluation est fondée sur des preuves », et le droit de répondre équitablement aux conclusions.

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Source :

Le bord

 
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