Par
Timothée L’Angevin
Publié le
19 décembre 2024 à 17h41
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67,761 millions. C’est le nombre d’habitants en France (hors Mayotte) au 1er janvier 2022, selon le dernier recensement de l’Insee (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques) publié ce jeudi 19 décembre 2024.
Depuis la dernière réalisée en 2016 (et publiée fin 2018), la population de notre pays a très légèrement augmenté. Nous avons connu une croissance de 0,35% par an (+233 000 habitants), alors qu’elle était de 0,44% entre 2011 et 2016 (+286 000 habitants).
Des situations inégales d’un territoire à l’autre
Selon l’Insee, « les littoraux atlantiques et méditerranéens continuent de gagner des habitants ».
C’est également le cas des métropoles régionales de Montpellier, Toulouse, Bordeaux et Nantes qui connaissent une croissance démographique annuelle de plus de 1 %. A l’inverse, une large diagonale allant du nord-est au sud-ouest concentre les évolutions les plus défavorables en raison d’un solde naturel désormais très négatif, compensé par le solde migratoire apparent uniquement dans le sud du pays.
Comment expliquer ce phénomène ? L’équilibre naturel (différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès) contribue à ce ralentissement démographique. « D’une période à l’autre, l’excédent des naissances sur les décès a été divisé par deux, passant de +244 000 à +123 000 par an. »
Cette situation est cependant très inégale d’un territoire à l’autre. Ainsi, à Montpellier, Villeurbanne et Toulouse, la croissance est plus forte qu’à Paris, Mulhouse ou encore Reims, du fait à la fois du solde naturel et du solde migratoire apparent.
Et quelle est la situation dans votre communauté ? Découvrez-le dans notre tableau ci-dessous. Tapez simplement le nom de votre ville dans la barre de recherche.
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Une croissance démographique deux fois plus forte en milieu urbain qu’en milieu rural
De manière générale, dans les grands centres urbains, « le fort excédent naturel compense clairement le déficit du solde migratoire apparent », selon l’Insee. « À l’inverse, la croissance démographique dans les zones urbaines à densité intermédiaire est uniquement tirée par la migration nette apparente. »
Globalement, la croissance démographique est deux fois plus forte en milieu urbain qu’en milieu rural entre 2016 et 2022, alors qu’elle était identique sur la période 2011-2016.
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