Oui, Le collant est un projet fantastique pour les acteurs locaux, pour la visibilité du Québec sur une plateforme internationale comme Amazon Prime Video et pour entendre « tabarnak » ou « calisse » bien prononcé entre deux phrases en anglais.
Plus Le collantLes bonbons de Noël d’Amazon qui sortent vendredi, en anglais et en français, ne provoquent pas de dépendance grave ni d’énorme éclat de rire. C’est une bonne comédie noire, qui est pourtant à mille lieues de l’humour cinglant de Fargo des frères Coen.
Le problème le plus brûlant de cette mini-série tournée dans la grande région de Montréal est son scénario, qui oscille mollement entre burlesque et thriller policier. En six demi-heures, cette histoire rocambolesque, inspirée d’un fait divers 100 % québécois, n’avance quasiment pas et colle au fond. Comme une sève surchauffée.
Les six épisodes pourraient se résumer ainsi : trois protagonistes peu aimables planifient un méga-vol de sirop d’érable et surmonteront divers obstacles dans leur quête de l’élixir sucré, qui se vend très cher au marché brun, euh, au marché noir. marché .
L’une des organisatrices de ce scandale, la productrice d’érable Ruth Landry (Margo Martindale), crie après tout le monde et n’attire pas du tout notre sympathie, malgré sa faillite imminente et son mari dans le coma. Le deuxième escroc, un bandit super nu, s’appelle Mike (Chris Diamantopoulos) et travaille pour la pègre de Boston lorsqu’il n’est pas coincé dans les lacets de ses bottes. Ce personnage confus, à la fois clown et psychopathe, s’intègre terriblement mal dans les intrigues.
Il y a ensuite Rémy Bouchard (Guillaume Cyr), veilleur de nuit solitaire d’un entrepôt où dorment des milliers de barils de sirop d’érable valant des millions de dollars. Rémy, un quadragénaire ordinaire qui vit toujours avec son père, espère que ce cambriolage le libérera de sa vie monotone et grise.
Les téléspectateurs francophones tomberont sans doute sur ce détail important dans Le collant : les personnages québécois, interprétés par Guy Nadon, Mickaël Gouin ou Suzanne Clément, se parlent en anglais avec un accent typiquement d’ici. Ce qui nous fait dire : mais pourquoi ne passent-ils pas au français, ce serait tellement plus simple et logique, non ?
Il n’y a pas de cohérence linguistique dans Le collantune coproduction canado-américaine. Parfois, les répliques sortent en gros québécois, sans raison particulière, puis elles reviennent à l’anglais. Il faut s’y habituer. Point positif : la bande originale regorge de morceaux de Michel Pagliaro, Tire le coyote ou encore DJ Champion qui feront le tour du monde.
Le scénario de Le collant met beaucoup l’accent sur l’influence de l’Association des producteurs acéricoles dirigée par Léonard (Guy Nadon) et son fils (Mickaël Gouin), qui consomme trop de - d’antenne. A récemment remporté l’Oscar du meilleur film Tout partout en même -Jamie Lee Curtis n’apparaît que dans le cinquième épisode – sur un total de six – mais hérite d’une partition très riche, celle d’une femme de criminel qui manie, pas très habilement, la canne et le pistolet silencieux.
Quant à Suzanne Clément, elle incarne la sergent-détective Valérie Nadeau, qui arrive de Montréal pour résoudre un petit meurtre en banlieue. Cet enquêteur est à la fois très ennuyeux et très compétent. Un épisode suggère même que la fragile détective Nadeau abuse de son autorité pour flirter avec son partenaire, mais cette piste échoue (érable, on imagine).
Le sixième et dernier épisode de Le collant se termine par un étrange coup de poing et ne noue pas toutes les ficelles qui pendent. Bref, la tire « ne colle pas ». Et c’est vraiment rare qu’on ressorte d’une cabane à sucre affamé.
Vérités et conséquences
Des choses choquantes se sont produites à L’Heure de VéritéOccupation double Dimanche soir : la diplômée en courtage immobilier Shaïna a plus parlé dans un épisode que durant tout son séjour dans les villas mexicaines, le couvreur modèle Jimmy a cassé sa précieuse flûte de Bulles de nuit, le courtier immobilier Michaël s’est gâté dans la maison des exclus et l’ambulancier Carl a réussi à se faire laid avec des lunettes très influenceuses de l’an 2000 et une moustache pleine des années 1970.
Mais c’est le co-lauréat de la dernière édition, le développeur logiciel Félix, 29 ans, qui a encore une fois frappé le coup de circuit de cette soirée tendue. Après une question directe de l’animateur Fred Robichaud, le studieux Félix a insisté, a griffé et fait cracher le morceau au mannequin Maude, 24 ans, qui sortait avec un joueur de hockey avant de s’envoler pour Playa Del Carmen.
Sous la pression de l’enquêteur Félix, Maude a admis que son inscription à OD découlait d’un désir de visibilité médiatique et non d’une réelle quête de l’amour, on tombe tous de nos chaises (pas vraiment). Pauvre Mamadou qui croyait – et croit encore – que Maude développait des sentiments pour lui.
Le couple gagnant formé par Félix et Solène a obtenu 57 % des suffrages populaires, contre 24 % pour Catherine L. et Raphaël, ainsi que 19 % pour Kristina et Aleksa, qui semblaient s’ennuyer dimanche, pendant que leurs camarades se jetaient sous le feu des suffrages. roues du bus.
Après OD Tentations au soleilThe Moment of Truth a pratiquement créé à lui seul un nouveau « spin-off » de l’émission de téléréalité de Noovo : Girly pops versus Mean girls. D’une part, nous confectionnons des muffins et des puzzles maison dans le chalet des exclus. De l’autre, on répète le mantra « tototatatou » en trébuchant sur Mamadou. Avantage : Des filles méchantes, grâce aux pouvoirs de sorcière de Catherine F., dite Catastrophe.