“J’ai vraiment su lâcher prise, être le garant humoristique de cet épisode”

“J’ai vraiment su lâcher prise, être le garant humoristique de cet épisode”
“J’ai vraiment su lâcher prise, être le garant humoristique de cet épisode”

Est-ce que jouer cette policière était amusant pour vous ?

Élodie Poux : Oui, parce qu’on m’a demandé de faire mon « Élodie ». J’ai vraiment su lâcher prise, être le garant humoristique de cet épisode qui n’a pas vocation à être drôle. Si le rôle n’a pas été écrit en pensant à moi, il s’avère que je correspondais parfaitement à la description du personnage, un peu décalée. J’ai aussi aimé rencontrer François-David Cardonnel, avec qui j’avais joué dans Comme des gosses, sur M6.

Avant de devenir comédien, vous étiez animateur d’activités périscolaires. Avez-vous tenu tête à vos supérieurs, comme Marianne dans la fiction ?

Non pas du tout. J’étais la collègue que nous aimions parce qu’elle aimait son travail. J’étais le premier arrivé et le dernier parti. J’ai aussi eu des idées folles. Avec moi, on rigole. Et j’étais populaire auprès des enfants, contrairement à ce que je laisse entendre dans un sketch…

Quels souvenirs gardez-vous du tournage ? Avez-vous eu le temps de visiter la Camargue ?

J’étais déjà venu jouer mon spectacle à Arles, donc je le savais. Mais pour cet épisode, mes scènes ont été tournées en une seule journée. Le soir même, j’ai repris le train. Je me souviens d’une très bonne ambiance, d’une journée de travail où on s’amusait. Je suis flatté d’avoir participé à cette collecte, même si ma contribution est modeste. Mon objectif est de jouer le plus possible, et comme je ne suis pas quelqu’un qui se jette à corps perdu dans ce qu’il fait, j’aime commencer par des petits rôles, pour apprendre. J’espère augmenter mes expériences et devenir une bonne actrice de télévision !

Devenir mère complique-t-il vos choix professionnels ?

Oui, j’y réfléchis à deux fois avant d’accepter un projet. Toutes les choses que je dis « oui » pour me faire dire « non » à ma fille. J’ai quitté mon ancienne société de production, ce qui m’obligeait à faire trop de dates de spectacles. Je suis devenu mon propre producteur. La vie de mère artiste est compliquée, mais ma fille a un père très compétent, alors je la quitte sans crainte. Et comme elle ne va pas à l’école, je peux aussi l’emmener avec moi, elle peut voir le pays… C’est une belle vie.

Connaît-elle le fameux sketch où l’on torture les bambins dans une école maternelle ?

Non, elle ne l’a pas vu, car elle avait 3 mois quand j’y ai joué ! En fait, quand je suis à la maison, elle voit sa mère. Et quand je passe à la télé, elle dit : « C’est Élodie Poux. » Je ne suis pas sa maman, car à ce moment-là, je travaille. Lorsqu’elle est en tournée avec moi, elle a le droit de regarder les quinze premières minutes du spectacle, avec sa nounou, avant de se coucher. Elle regarde attentivement, mais ne comprend pas tout, bien sûr, car elle n’a que 3 ans et demi.

Est-elle consciente que vous ne faites pas un métier « classique » ?

Non, mais elle me demande souvent pourquoi les gens veulent prendre des photos avec moi dans la rue.

Quels sont vos projets ?

Côté spectacle, je suis en pause jusqu’à Avignon cet été. J’ai tourné un film avec Audrey Lamy, En tongs au pied de l’Himalayaa. Et Père Noël à la maison, avec Éric Antoine. Dans ce téléfilm pour France Télévisions, j’incarne un fou. C’est curieux… Je pense que les gens pensent souvent à moi pour ce genre de personnages ! (Des rires)

Meurtres à Arles, samedi 8 juin à 21h10 sur France 3

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Les voix de ces personnages vous disent quelque chose ? C’est normal ! – .
NEXT Les trois programmes à ne pas manquer en juin ! – .