Céramique Bruxelles 2025 prend forme

Céramique Bruxelles 2025 prend forme
Céramique Bruxelles 2025 prend forme

Le succès public et professionnel de la première édition a rassuré les organisateurs, Gilles Parmentier et Jean-Marc DIMANCE, dans la validité de leur approche. Les galeries françaises et européennes importantes qui ne sont pas exclusivement dédiées à la céramique sont venues se joindre à l’événement, comme celle de Kamel Mennour qui représente l’artiste américaine Elizabeth Jaeger, l’invitée de l’honneur de cette édition. Son installation à l’entrée de la foire est constituée d’un alignement de boîtes de travail ouvertes blanches, comme si nous traversions les allées d’un zoo qui a perturbé des figures d’animaux dont nous ne savons pas vraiment s’ils veulent s’échapper. ou nous défier avec notre regard. La tension est en tout cas palpable.

La qualité de la présentation de certains stands, en particulier celles dédiées aux spectacles solo qui ont pris des soins particulièrement dans la scénographie de leur espace, est également frappant dans cette édition. C’est le cas de celui conçu par Joy Herro pour Agnès Debizet (pièces de 10 000 à 30 000 euros) à la Vallois Gallery, de tous les vases de Bachelot et Caron pour la fabrication de Sèvre, de la somptueuse pierre de pierre émaillée de Claude Champy, Présenté de 3 500 à 18 000 euros à la Capazza Gallery (Nancay) qui participe en même temps à Brafa ou à l’ensemble spectaculaire que le cérate de Bruxelles, Désolé, nous sommes fermés, le céramist japonais-américain de Bruxelles. Cette première exposition personnelle en Europe comprend des pièces murales (à 12 500 euros) et des sculptures au sol totémique qui se vendent entre 12 000 et 130 000 euros. Cette présentation a permis à la galerie – dont les stands aux foires démontrent toujours une vraie créativité – pour gagner le prix du «meilleur salon solo». Le prix du meilleur stand va à la scène de la galerie parisienne Ouverte, qui propose notamment une installation monumentale de Vincent Dubourg, vu hors écran à la Biennale de Venise en 2019.

Hélène Bailly Gallery Stand. © Succession Picasso, 2025

Outre Jun Kaneko, deux autres présentations individuelles émergent de l’événement. Tout d’abord, la collection exceptionnelle que la Galerie Hélène Bailly consacre à Picasso et que nous aurions très bien pu voir au Brafa, où la marque est également présente. Ceci est un hommage à son travail de céramiste à Vallauris dans l’atelier Madoura Des Ramié. Installé au centre du stand, la table n’attend que les invités. Toutes la vaisselle utilitaire – assiettes, plats, cruches, pots – est de Picasso, tandis que d’autres de ses objets décoratifs accrochent sur les murs de cette salle à manger recréée.

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Nous ne manquerons pas non plus le stand que le Belgian Gallery Transit (Mède) consacre au sculpteur Peter Aerts. Ses créations d’aspect anthropomorphique avec des formes ondulées pourraient également rappeler d’étranges fossiles marins; Cette sensation est renforcée par l’apparence laquée de leur couleur verte de bouteille qui contraste, à la fois dans leur forme et leur couleur, avec les bases orange de différentes échelles qui les soutiennent. Cet ensemble énigmatique fait également l’objet d’une monographie publiée pour l’occasion, Zone de transit.

Ce spectacle éclectique est plein de gemmes à découvrir au coude d’un rail d’image, comme ces frises en porcelaine dans un dégradé de gris et de noir conçu par Vasarely pour les fronts des magasins Rosenthal en 1979 et offert par la Galerie hongroise ACB (Budapest) qui se vend entre 5 500 et 7 200 euros.

«Céramique Bruxelles», jusqu’au dimanche 26 janvier 2025, Tour & Taxis, 3 Rue Picard, 1000 Bruxelles, www.ceramic.brussels

 
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