Jusqu’au 28 mars, le Palais Garnier dévoile ses trésors scéniques fabriqués et transportés du Second Empire à nos jours pour des opéras comme les ballets.
« Ah ! Je ris de me voir si belle dans ce miroir ! » Le visiteur est rapidement plongé, via une captation diffusée sur un écran, dans l’un des extraits les plus célèbres du répertoire : « l’air du bijou ». Faust de Charles Gounod, scène clé du troisième acte où Marguerite porte l’ensemble offert par Méphistophélès qui va précipiter sa perte. Exposés ci-contre, le boîtier et les bijoux en strass de la représentation donnée à l’Opéra Bastille l’année dernière. Saut dans le temps, juste à côté étaient disposés le miroir utilisé dans la mise en scène de 1859 ainsi qu’un portrait de Caroline Miolan-Carvalho dans le rôle-titre, devant son coffret à bijoux. Ces accessoires, éloignés de près de deux siècles, font partie des 70 pièces sélectionnées pour les « bijoux de scène de l’Opéra de Paris », conservés dans la bibliothèque du Palais Garnier jusqu’au 28 mars 2025.
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