La consommation mondiale de gaz naturel a atteint un record en 2024, selon un rapport publié mardi 21 janvier par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), une branche de l’OCDE basée à Paris. La demande de gaz est toujours attendue « une augmentation en 2025, principalement due à la croissance rapide des marchés asiatiques »explique l’AIE qui souligne que, « Dans le même temps, l’équilibre gazier mondial reste fragile, avec une offre restant limitée et des tensions géopolitiques continuant d’alimenter la volatilité des prix ».
115 milliards de mètres cubes de gaz naturel (d’origine fossile) de plus qu’en 2023 ont été consommés, soit une augmentation de 2,8% bien supérieure au taux de croissance moyen de 2% de 2010 à 2020, a détaillé l’AIE sur la base de données préliminaires dans son rapport trimestriel sur le marché du gaz. En octobre, l’AIE estimait la consommation mondiale de gaz à 4 200 milliards de mètres cubes pour 2024.
Selon les premières estimations, le gaz couvrait « environ 40 % de l’augmentation de la demande énergétique mondiale »une part plus élevée que tout autre carburant, précise l’AIE.
Le gaz “continue de remplacer le pétrole et les produits pétroliers dans divers secteurs”tels que le transport routier longue distance et la production d’électricité. La combustion du gaz entraîne moins d’émissions de CO2 que ceux du charbon et du pétrole.
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Importation de gaz naturel liquéfié
L’AIE note également que si l’arrêt du transit du gaz russe via l’Ukraine depuis le 1est Janvier « ne devrait pas constituer un risque imminent pour la sécurité d’approvisionnement de l’Union européenne, cela pourrait augmenter les besoins d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) de l’UE et contraindre les fondamentaux du marché cette année ».
Ce gaz sous forme liquide transporté via des méthaniers est très convoité en Asie comme en Europe, qui doit compenser depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022 le manque de gaz russe, historiquement transporté vers l’Occident par gazoducs. . terrestre. Or, les importations européennes de GNL ont chuté de 18 % en 2024.
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Les États-Unis conservent leur place de premier fournisseur de l’Europe, malgré une baisse de la demande de 18 %, suivis par la Russie, dont la part du GNL fourni à l’Europe, principalement transporté depuis le méga-gisement sibérien de Yamal LNG, a au contraire augmenté de 17 %. %. La Belgique, la France et l’Espagne ont reçu 85 % des importations européennes totales de GNL en provenance de Russie en 2024.
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