En Iran, le rappeur Amir Tataloo condamné à mort pour « blasphème »

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En Iran, le rappeur Amir Tataloo condamné à mort pour « blasphème »

Le rappeur iranien Amir Tataloo à Istanbul, Turquie, le 13 avril 2021. HAMED BADIEE / IMAGES DU MOYEN-ORIENT VIA AFP

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Un tribunal iranien a condamné à mort le rappeur iranien Amir Tataloo en appel après avoir été reconnu coupable de “blasphème”ont rapporté les médias locaux le dimanche 19 janvier.

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«La Cour suprême a accueilli l’appel du procureur» contre une condamnation antérieure de cinq ans d’emprisonnement, et “Cette fois, l’accusé a été condamné à mort pour avoir insulté le prophète” Mahomet, rapporte le journal réformateur « Etemad » sur son site Internet.

Le jugement n’est pas définitif et pourra faire l’objet d’un nouvel appel, ajoute la même source.

Remis à l’Iran par la Turquie en décembre dernier

Agé de 37 ans, le chanteur et compositeur a été l’un des pionniers du rap en Iran, où il a débuté sa carrière au début des années 2000. Il a déménagé à Istanbul en 2018 après n’avoir pas obtenu de licence d’activité musicale des autorités iraniennes.

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En décembre 2024, la justice annonce que l’artiste a été remis à l’Iran par la Turquie sur ordre d’un tribunal révolutionnaire de Téhéran.

Son procès s’est ouvert en mars 2024, notamment au motif de« encourager les jeunes générations à se prostituer », « propagande contre » la République islamique et « distribuer du contenu obscène sous forme de clips et de chansons ».

Arrêté à plusieurs reprises pour « trouble à l’opinion publique »

Avant son départ pour la Turquie, Amir Tataloo a été arrêté à plusieurs reprises, notamment en 2016 pour avoir « Une opinion publique perturbée ».

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Tatoué de la tête aux pieds, le rappeur avait suscité la polémique en 2017 lors de sa rencontre avec le président ultraconservateur Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d’hélicoptère en mai 2024.

En 2015, il a écrit une chanson pour soutenir le programme nucléaire iranien lors de la conclusion de l’accord nucléaire entre Téhéran et la communauté internationale.

Par Le Nouvel Obs avec AFP

 
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