Créé en novembre 2019, le Karate Club Ille-sur-Têt 66 a depuis évolué, avec 60 licenciés dont 80% de jeunes.
Le président et instructeur Georges Gonzalez ne déroge jamais à la règle, ce qui fait que le partage de la Galette des Rois, qui a eu lieu mercredi 15 janvier, reste un moment fédérateur dans la vie du club. L’occasion d’échanger notamment avec des parents, des élus, dont le premier adjoint Claude Aymerich, qui s’est adressé aux jeunes karatékas : « J’ai connu le début de l’aventure lorsque Jean-Philippe Llobet est venu me voir pour trouver une chambre et un créneau. J’espère qu’à l’avenir nous pourrons trouver une chambre digne. Je sais que le sport, c’est l’école de la vie, qui va permettre de s’engager sur le bon chemin.
Jean-Philippe Llobet partage la tâche d’instructeur avec le président Georges Gonzalez.
Un président investi dans ce qu’il fait : « Le Karaté est une école de vie, un art martial qui permet d’avoir de la discipline, du respect, et d’être solidaire, car entre nous nous ne sommes pas des adversaires, nous sommes des partenaires qui se respectent. Ce qui permet de grandir dans ce sport et cet art martial qui reste encore très délicat et très difficile.
Le club a un profil jeune et un encadrement sérieux. « Nous refusons les gens, parce que nous n’avons pas les infrastructures, mais il y a quand même des adhérents qui sont là depuis le début, des jeunes et des vieux. Mon objectif est d’avoir une salle adéquate et d’essayer de faire venir des karatékas de haut niveau de 8ème et 9ème année. J’aimerais aussi ouvrir une section senior de karaté.
-Jean-Philippe Llobet inculque les valeurs du karaté aux jeunes : « Les bases du karaté traditionnel sont le respect, la discipline et le courage. Elle repose essentiellement sur un travail, toujours répété, sans jamais se lasser. Au club, on ne cherche pas vraiment à évoluer dans la quantité, mais dans la qualité du travail « vu l’évolution des petits qu’on avait, ils devaient avoir 7 ans, maintenant ça va faire 5 ans, ceux-là ce sont des petits qui ont entre 12 et 20 ans et nous pouvons suivre l’évolution technique et l’évolution des gens » .
Un pari qui n’était pas garanti compte tenu de la richesse associative du village. « Ce n’était pas gagné d’avance, mais nous avons trouvé notre public et nous avons dû nous limiter à un groupe d’une quarantaine de personnes, pas plus, par rapport au cours que nous pouvions donner et à la taille du public. la chambre. »
Belgique