La forte baisse de l’inflation en 2024 s’est confirmée en décembre, notamment dans le rayon alimentaire où les prix ont très légèrement baissé sur un an (-0,2%). Toutefois, certains produits affichent des baisses plus importantes.
L’inflation continue de ralentir. Selon les chiffres de l’Insee publiés ce mercredi 15 janvier, les prix des produits de grande consommation ont augmenté de 1,3% en décembre 2024 par rapport au même mois un an plus tôt. Sur l’ensemble de l’année, l’inflation a augmenté en moyenne de 2%, contre 4,9% en 2023.
L’inflation des produits alimentaires (hors boissons) a également ralenti tout au long de l’année 2024. En décembre, les prix de la catégorie ont même globalement légèrement baissé sur un an (-0,2%), certains produits affichant des baisses. prix sensibles.
Parmi les baisses les plus notables figurent le poisson surgelé (-3,5% en décembre par rapport à décembre 2023), les légumes frais (-3,5%) ou encore les plats cuisinés (-3,4%) dont les prix avaient sensiblement augmenté en 2023. De leur côté, les prix Les pâtes (-2,5%), le riz (-1,6%), les chips (-2,4%) ainsi que la farine (-2,1%) continuent de baisser. A noter également que le prix du beurre a augmenté de 2%, celui de la margarine a baissé de près de 7%.
Comment l’inflation a-t-elle évolué en 2024 ?
Les prix du chocolat et de l’huile d’olive continuent de flamber
D’autres produits alimentaires voient leurs prix baisser, quoique dans une moindre mesure. C’est par exemple le cas du sel et des épices (-1,9%), des fruits de mer préparés (-1,9%), des œufs (-1,5%), de la volaille (-1,4%), des yaourts (-1%), des céréales du petit déjeuner ( -0,8%) et les pizzas et quiches (-0,2%).
A l’inverse, la flambée des prix du cacao continue de faire flamber les prix du chocolat (+10,3%). De la même manière, les difficultés de production d’huile d’olive liées à la sécheresse continuent de se faire sentir à la caisse. Les prix de l’huile d’olive sont restés 28.3% plus élevés en décembre qu’ils ne l’étaient un an plus tôt.
Reste à savoir si la baisse globale des prix alimentaires s’accentuera en 2025. Le résultat des négociations commerciales déjà tendues entre distributeurs et fabricants devrait apporter un premier élément de réponse en mars.