Les présidents de la N-VA, du MR, des Engagés, du Vooruit et du CD&V se sont retrouvés pour la première fois dimanche à 14 heures sur le thème de la fiscalité, du moins depuis que ce thème a été brièvement soumis à un travail technique de groupe la semaine dernière. La réforme fiscale est l’un des sujets les plus sensibles de la formation fédérale, ne serait-ce que parce que la formation du gouvernement sur ce sujet a déjà échoué à deux reprises.
La semaine dernière encore, le sujet a donné lieu à de vives discussions, a-t-on appris auprès des négociateurs. L’ampleur globale de l’exercice était particulièrement au centre d’une divergence. Le CD&V, qui avait présenté avec le ministre des Finances Vincent Van Peteghem un projet de réforme fiscale lors de la précédente législature, ne souhaite pas trop en réduire la portée. Le MR de Georges-Louis Bouchez proposerait une autre approche, plus modeste.
Interrogé jeudi soir, lors de l’émission «Jeudi en prime» (RTBF), le président des Engagés, Maxime Prévot, a évoqué une réforme de 5 milliards d’euros – un montant de 10 milliards avait été cité précédemment – « avec des enjeux de soutien à la compétitivité ». , le pouvoir d’achat et ceux qui travaillent», sans préciser les termes sur la table.
Samedi, lors de la réception du Nouvel An de la N-VA à Malines, Bart De Wever a promis à ses militants et sympathisants que le nouveau gouvernement fédéral n’augmenterait en aucun cas la pression fiscale. Il n’a pas précisé si cela inclurait une baisse d’impôts, comme le demandait Georges-Louis Bouchez.
