Outre les victimes directes des incendies de Los Angeles, les victimes pourraient souffrir, à court et à long terme, des effets sur leur santé liés aux fumées.
Dans et autour des zones touchées, la pollution atteint des niveaux jusqu’à 20 fois supérieurs au seuil de dangerosité fixé par l’OMS.
Mais la contamination de l’eau menace également les victimes.
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Los Angeles en proie à des incendies historiques
Depuis que les flammes ont balayé Los Angeles mardi dernier, la mégalopole californienne est enveloppée dans un épais nuage de fumée. Dans les zones les plus proches des incendies, la pollution atteint des niveaux jusqu’à 20 fois supérieurs au seuil de dangerosité fixé par l’OMS. En cause : de fines particules cancérigènes provenant des matériaux brûlés dans les habitations. Dans les zones les plus proches des incendies, l’épaisseur des suies déposées sur les véhicules laisse entrevoir ce qui flotte dans l’air. « La qualité de l’air est mauvaise pour ma gorge, c’est pour cela que ma voix est brisée. Je vais probablement attraper quelque chose de grave à long terme, enfin j’espère que non”, témoigne un habitant dans le rapport en tête de cet article.
Les services de pneumologie constatent déjà un afflux de patients. « Respirer ces particules peut provoquer de graves irritations des poumons et des voies respiratoires » explique Nader Kamangar, pneumologue, soulignant que“Ils sont suffisamment petits pour se loger dans les alvéoles pulmonaires et risquent alors de pénétrer dans le sang.”
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Pour tous, notamment les plus vulnérables, les autorités recommandent fortement le port du masque. Mais dans les pharmacies et les grandes surfaces, il devient difficile d’en trouver. “Quand l’incendie s’est déclaré, je me suis précipité ici et il y en avait déjà plus, donc j’utilisais mes vêtements pour me protéger, mais c’est beaucoup plus sûr”, explique un habitant qui a fini par trouver des masques dans un magasin de bricolage, tout juste livrés mais qui risquent d’être rapidement dévalisés.
“Il y a des métaux dans l’eau”
Outre la pollution de l’air, la contamination de l’eau menace également les victimes des catastrophes. Il leur est également interdit de boire ou d’utiliser l’eau du robinet. Pour Maria, déjà sans gaz ni électricité, le quotidien n’est pas facile. « On nous dit qu’il y a des métaux dans l’eau. Non, vous ne pouvez pas le voir. Avant, je le faisais bouillir et nous le buvions. Mais ils nous ont dit que même l’ébullition n’enlevait pas les métaux », explique-t-elle dans la vidéo ci-dessus. Dans ce contexte, des bénévoles distribuent des bouteilles d’eau aux habitants du quartier.
Enfin, alors que le déblaiement et le nettoyage ne font que commencer, se pose la délicate question de la gestion et du recyclage de tous les débris, objets et déchets ravagés par les flammes. Leur très grand nombre pourrait poser de gros problèmes au comté de Los Angeles.
