le retour de l’incertitude au Québec

le retour de l’incertitude au Québec
le retour de l’incertitude au Québec

Avec la démission de Justin Trudeau et l’arrivée imminente d’un nouveau gouvernement conservateur, on ne cesse d’entendre parler des projets de tramway et de troisième liaison dans la grande région de Québec, ce qui n’augure malheureusement rien de bon.

Dans le cas du tramway, comme il fallait s’y attendre, l’incertitude est revenue quant à la réalisation du projet.

La ministre Geneviève Guilbault a déjà beaucoup insisté sur le fait que le financement fédéral n’était pas finalisé lors de l’annonce de l’entente finale avant les Fêtes. Il faudrait très peu la connaître pour croire que c’était une coïncidence.

Le Caucus du Québec n’a jamais démontré un réel appui au projet, et Mmoi Guilbault a pris un grand plaisir à le démontrer à de nombreuses reprises. Il est donc très facile de compter sur la bonne volonté du gouvernement fédéral, alors que les sondages donnent Pierre Poilievre vainqueur aux prochaines élections.

Les libéraux de Justin Trudeau se sont toujours positionnés en faveur du tramway. Au contraire, le chef conservateur n’aurait pas pu dire plus clairement depuis des mois qu’il n’avait pas l’intention d’investir dans le projet.

Comme le soulignait le ministre Jean-Yves Duclos en entrevue en décembre, il serait scandaleux de voir M. Poilievre retirer des fonds à Québec, la seule ville de 500 000 habitants et plus au Canada sans un lourd réseau structurant. Cela voudrait dire que ces fonds destinés aux transports en commun profiteraient à une autre ville alors que le Québec en souffrirait.

Mais, s’il arrive au pouvoir, M. Poilievre aura le loisir de mettre des bâtons dans les roues d’un projet mal-aimé, dont l’acceptabilité a déjà beaucoup trop souffert de nombreux retards.

Mauvaise idée

Dans le cas du troisième lien, les libéraux fédéraux ont choisi dès le départ de fonder leur position sur la science. Mais la science montre que l’ajout de liaisons routières ne fait qu’aggraver la congestion.

Le rapport du CDPQI commandé par le gouvernement caquiste, dévoilé en juin, permettait à son tour de conclure que le troisième lien n’aurait pas d’effet positif sur la congestion routière.

Dans le cas de Pierre Poilievre, qui ponctue ses discours de la formule galvaudée du prétendu « bon sens », il appuiera le projet malgré tout. Quitte à gaspiller des centaines de millions de dollars, voire des milliards, dans un projet qui n’atteindra pas les objectifs escomptés.

Cela signifie donc que le gouvernement du Québec se trouverait incité à faire avancer un projet électoral. Et ce, même si cela ne représente en aucun cas une solution pour les automobilistes coincés dans leur voiture, aussi bien sur la rive nord que sur la rive sud.

Les électeurs ont le droit d’attendre des décisions responsables de la part des personnes en qui ils ont confiance. On sera loin du score.

Pont de Québec

Dans la région de Québec, en plus de s’être imposés comme visionnaires dans le développement du transport collectif, les libéraux fédéraux ont résolu un dossier qui traînait depuis des lustres.

Grâce aux efforts de négociation menés avec le CN, le gouvernement fédéral redevient propriétaire du pont de Québec.

Merveille d’ingénierie rouillée depuis des années, l’infrastructure pourra ainsi retrouver son lustre d’antan. Auparavant, les conservateurs n’avaient jamais réussi à trouver une solution.

 
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