Le bilan du CH avec Laine et Carrier est digne de celui d’une équipe championne

Le bilan du CH avec Laine et Carrier est digne de celui d’une équipe championne
Le bilan du CH avec Laine et Carrier est digne de celui d’une équipe championne

Si le Canadien gagne ce soir contre les Canucks, ce ne sera pas juste dans le mélange ; il sera carrément dans le top huit de l’Association de l’Est, ou dans la portion du classement donnant accès aux séries éliminatoires.

Qui aurait pu prédire une telle chose il y a seulement quelques semaines ?

Le CH affiche une fiche de 18-18-3 depuis le début de la campagne, ce qui lui confère 39 points en 39 matchs. Finira-t-il la première moitié de sa saison avec une moyenne de .500 ?

Qu’est-ce qui peut expliquer cette résurrection montréalaise ?

1. Patrick Lainéqui avait insufflé de l’énergie et de l’espoir à tout le monde lors du camp d’entraînement, a grandement affecté le moral des troupes montréalaises lorsqu’il a été blessé.

Depuis le 3 décembre, date du premier match de Patrik Laine avec le Canadiens, le CH affiche une fiche de 10-5-0, la cinquième meilleure de toute la LNH.

Et si on supprime les deux matchs manqués sur fin de semaine dernier par Laine (grippe) et celui qu’il n’a joué qu’en troisième (Columbus), le CH est encore plus fort : 9-3-0.

Bref, Patrik Laine fait gagner le Canadien ; c’est prouvé.

Et récemment, il a même trouvé le moyen de produire avec la même force – et pas seulement dans jeu de puissance – et ressuscitez Kirby Dach !

Dach et l’avantage numérique de Montréal ne sont tout simplement pas les mêmes quand Laine n’est pas là…

Le Canadien n’est plus le même depuis que Patrik Laine porte l’uniforme.
(Crédit : Getty Images)

2.Alexandre Carrier est venu stabiliser une défense qui ne semblait pas savoir jouer du système d’homme à homme réclamé par Martin St-Louis et Stéphane Robidas.

Son arrivée – et le départ de Justin Barron (qui vit une période difficile à Nashville) – ont fait en sorte que chacun se retrouve actuellement dans un fauteuil fait pour lui. Et le coaching staff semble un peu moins fou avec son système d’homme à homme…

Puisque Carrier était un Hable Canadien a remporté pas moins de six de ses huit matchs, marquant 28 buts et n’en accordant que 18. Le CH marque plus de buts qu’avant… et en plus, il joue mieux défensivement. Il est plus structuré, ce qui se traduit par plus de clichés pris et moins de clichés autorisés.

Carrier, reconnu avant tout pour son jeu défensif, a même trouvé le moyen d’obtenir quatre passes décisives en huit matchs.

C’est ça, un Québécois qui veut jouer au Québec ! Cela rappelle aux autres, sans avoir à le dire directement, à quel point c’est spécial de jouer pour les Canadiens de Montréal.

3. Jakub Dobes a transformé la situation devant le filet Canadiens.

On est passé d’une équipe qui devait jouer Samuel Montembeault à chaque match ou presque parce que son remplaçant n’était pas pas/plus du calibre de la LNH à une équipe qui compte un numéro deux qui défi sérieusement la position de numéro un de Samuel Montembeault.

Jour et nuit!

Dobes a blanchi les Panthers, puis a vaincu l’Avalanche à domicile lors d’une fusillade, n’accordant qu’un petit but contre Nathan MacKinnon et sa bande.

Je sais que la taille de l’échantillon est petite, mais Dobes a une moyenne de buts alloués de 0,48 et un pourcentage d’arrêts de ,982 cette saison dans la LNH. Hâte de le voir jouer un autre match…

La question qui reste cependant sans réponse : pourquoi ne pas l’avoir rappelé avant pourtant ? D’autant que la direction du Canadien caressait depuis un moment l’idée de le rappeler…

Dobes a tout pour réussir : talent, taille, technique, attitude, éthique de travail, etc. Ne lui mettons pas trop de pression, mais croyons quand même en lui.

Rappel : dès septembre, des proches du Rocket et du Canadien me disaient que Dobes était peut-être le futur gardien #1 de l’organisation et qu’on devrait lui donner sa chance avec le grand club. #C’est fait

Prolongement

– Bien sûr, il y a aussi le réveil de Kirby Dach (et Alex Newhook), la régularité de Cole Caufield, Nick Suzuki et Lane Hutson, l’incroyable saison de Jake Evans, l’efficacité de Joel Armia, la surprise d’Emil Heineman et le brio de Samuel Montembeault pour expliquer la bonne position dans laquelle se trouve actuellement le club.

Bref, le succès est une affaire d’équipe entre Montréalais.

Cependant, Juraj Slafkovsky devra se réveiller à son tour car ce qu’il nous a montré sur la glace depuis le début de la campagne est inquiétant.

Fatigue, manque d’enthousiasme, prise de décision lente, manque de croquer sur ses patins, mains trop lentes, passes molles, tirs rares…

Rappelons que Slafkovsky est un premier choix global et qu’il recevra en moyenne 7,6 millions de dollars par an à partir de l’automne prochain… dont seulement 10 millions de dollars en termes réels en 2025-2026 !

– Le match de ce soir contre les Canucks ne sera pas facile.

Même si les Canucks seront privés de quelques joueurs importants, les Montréalais auront les jambes lourdes, ayant aligné des matchs et des vols assez intensément ces derniers temps. Et le premier match à domicile au retour d’un long voyage est toujours difficile…

Rester que ce sera un premier match au Centre Bell en 2025 et une première devant les partisans du club pendant deux semaines demie…

Et le club n’organisera pas d’autres matchs avant le week-end prochain !

Il est temps pour le CH – qui n’a remporté que 10 de ses 19 matchs présentés au Centre Bell cette saison – de faire de son aréna une forteresse et un lieu hostile pour l’adversaire.

Au moins, il pourra très probablement compter sur le retour de Patrik Laine…

 
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