Le dollar canadien se calme alors que Trudeau s’en va

Le dollar canadien se calme alors que Trudeau s’en va
Le dollar canadien se calme alors que Trudeau s’en va

Wayne Cole fait le point sur les marchés européens et mondiaux pour la journée à venir.

En Asie, les marchés ont généralement évolué de manière aléatoire, ponctués par des informations selon lesquelles le Premier ministre canadien Justin Trudeau pourrait annoncer sa démission dès aujourd’hui.

La réaction modérée du marché suggère que la nouvelle a été prise en compte et que les investisseurs pourraient accueillir favorablement la possibilité d’élections anticipées pour clarifier les perspectives, faisant chuter le dollar américain de 0,3% à 1,00%. 4404 dollars canadiens.

Le dollar a également perdu du terrain par rapport aux autres grandes devises, mais a été soutenu par les rendements du Trésor, le taux à 10 ans se rapprochant de son récent plus haut de huit mois de 4,641 %. Un franchissement de ce niveau viserait le plus haut de 2024 de 4,739% et remettrait en cause les valorisations boursières.

Si le S&P 500 a réalisé une performance de 25% l’an dernier, celle-ci a été construite sur une base très étroite, près de la moitié de cette performance ayant été réalisée par seulement cinq valeurs.

Les rendements obligataires japonais ont également augmenté, atteignant des niveaux jamais vus depuis 2011 à 1,121 %, les marchés supposant que la Banque du Japon augmentera bientôt ses taux, même si ce n’est pas ce mois-ci. Malheureusement pour le yen, les rendements du Trésor ont augmenté plus rapidement, maintenant l’écart à 351 points de base en faveur du dollar.

Pendant ce temps, les rendements chinois continuent d’atteindre des plus bas historiques et le yuan a atteint lundi son plus bas niveau depuis 16 mois à 7,3286 pour un dollar.

Les haussiers du dollar comptent désormais sur une série d’intervenants de la Réserve fédérale cette semaine pour se montrer prudents quant à de nouvelles réductions de taux, avec une attention particulière sur l’influent gouverneur de la Fed, Waller, qui s’exprimera mercredi.

Les indices PMI des services attendus plus tard lundi devraient faire écho aux performances économiques américaines, même s’il existe un risque que l’IPC allemand surprenne à la hausse et offre une aide à l’euro.

Tout ceci n’est qu’un avant-goût du plat principal que seront les chiffres de l’emploi vendredi. Wall Street a besoin que le rapport sur l’emploi soit suffisamment solide pour être de bon augure pour la croissance économique et les bénéfices, mais pas au point de rendre encore plus difficile pour la Fed de continuer à baisser les taux.

Les prévisions médianes tablent sur une croissance de l’emploi de 150 000 et un taux de chômage de 4,2 %, mais les analystes mettent en garde contre des aléas liés aux facteurs saisonniers, qui pourraient entraîner une baisse du nombre d’emplois d’environ 50 000. Il est également possible que le taux de chômage atteigne 4,3%, étant donné qu’il était de 4,246% en novembre.

Les révisions annuelles des facteurs saisonniers de l’enquête auprès des ménages constituent un élément supplémentaire, qui pourrait conduire à une révision à la baisse du taux de chômage pour les derniers mois.

Autant dire qu’il n’y a aucune raison d’espérer une lecture « propre ».

Principaux développements susceptibles d’influencer les marchés lundi :

– IPC allemand pour décembre, PMI services pour l’Europe et les Etats-Unis, commandes d’usines américaines pour novembre.

– Lisa Cook, gouverneure de la Fed, s’exprime sur les perspectives économiques

 
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