Selon La Provence, la prise d’otages a débuté vers 10h15 ce vendredi 3 janvier. Il s’agirait d’un homme de 37 ans.
La prise d’otages prend fin à la prison d’Arles. Selon Provencedepuis 11h15 ce vendredi 3 janvier, “Un détenu détenait quatre soignants et un gardien de prison sous la menace d’une arme blanche artisanale” pendant quatre heures. Parmi les cinq otages, un médecin a été libéré en début d’après-midi, selon leAFP.
Le détenu arrêté
Le RAID est ensuite intervenu vers 15h30, permettant la libération des quatre autres personnes et mettant fin à la prise d’otages, selon un communiqué du ministère de la Justice que nous avons consulté. Le détenu a finalement répondu. Aucun blessé n’a été signalé.
Un accompagnement psychologique a été mis en place au sein de l’établissement. Une information judiciaire a été ouverte.
Le preneur d’otages de la maison centrale d’Arles a été immédiatement interpellé. Aucun blessé. Merci aux équipes de l’administration pénitentiaire et aux policiers du RAID pour leur intervention.@BrunoRetailleau
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) https://twitter.com/GDarmanin/status/1875192943897960532?ref_src=twsrc%5Etfw
« Avec 159 places et 137 détenus y purgeant de longues peines, la maison centrale arlésienne, construite au début des années 1990, n’est pas un établissement pénitentiaire où l’on souffre de cette surpopulation carcérale »ajoutent nos confrères.
Il s’agissait d’un homme de 37 ans, déjà connu de la police, mais aussi de la justice, pour de nombreux délits. Un constat de radicalisation aurait été établi en 2013. Pour autant, la prise d’otages n’aurait aucune caractéristique jihadiste. Le fou ne serait mécontent que suite au refus de sa mutation.
Profil psychiatrique
Le détenu serait une personne présentant un profil psychiatrique, selon une source pénitentiaire au BFMTV. La perquisition a été demandée par le préfet de police des Bouches-du-Rhône.
Le centre pénitentiaire d’Arles est un établissement de haut niveau de sécurité qui accueille des détenus condamnés à de longues peines. Certains détenus peuvent être impliqués dans le crime organisé ou dans des crimes particulièrement graves. La prison a été mise en service en 1991.