Des sans-abri se réfugient aux urgences pour se réchauffer

Des sans-abri se réfugient aux urgences pour se réchauffer
Des sans-abri se réfugient aux urgences pour se réchauffer

Avec le froid hivernal qui s’installe partout au Québec, les personnes en situation d’itinérance se réfugient la nuit dans les salles d’urgence des hôpitaux de Montréal pour se réchauffer.

Face au manque de places dans les refuges et refuges d’urgence, les sans-abri recherchent d’autres options pour rester au chaud.

C’est notamment le cas dans les salles d’urgence du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM).

Ces dernières années, on a observé une augmentation du nombre de sans-abri se réfugiant la nuit aux urgences.

Alors que le taux d’occupation reste élevé dans les hôpitaux de la région, médecins et organismes dénoncent cette tendance à la hausse.

«Les urgences jouent un rôle fondamental pour offrir des soins accessibles à tous, quelles que soient les circonstances», souligne la présidente de l’Association des médecins urgentistes du Québec, Marie-Maud Couture.

«Nous reconnaissons cependant que leur utilisation à des fins non médicales par des personnes vulnérables met en évidence un manque de ressources sociales et de soutien pour ces populations», poursuit-elle.

La porte-parole de la Mission Vieille Brasserie, Marie-Pier Therrien, confirme qu’elle communique avec le CHUM afin d’éventuellement offrir des services spécialisés à cette clientèle.

« Nous sommes toujours en discussion, mais autant que nous le sommes, nous sommes ouverts à offrir des services spécialisés à cette population, de la même manière que nous voulons les offrir aux personnes dans les camps », précise-t-elle.

De son côté, le CHUM a confirmé la présence d’agents «à chacune des portes d’entrée de l’hôpital ainsi qu’à l’urgence», peut-on lire dans un communiqué transmis à TVA Nouvelles.

« Des travailleurs sociaux sont également présents aux urgences pour offrir du soutien et rediriger les personnes en situation d’itinérance vers des ressources adaptées à leurs besoins », précise-t-on.

« La priorité [du CHUM] est d’offrir des soins et des services de qualité et sécuritaires aux patients, tout en maintenant un environnement sécuritaire pour le personnel.

– Avec les explications d’Anick Berger

 
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