Nick Suzuki perdrait son C pour Kaiden Guhle : Simon Gagné sans pitié

Nick Suzuki, capitaine des Canadiens de Montréal, continue d’être la cible d’attaques publiques.

Alors qu’il tente de s’acquitter de son rôle difficile, voire impossible, c’est maintenant l’ancienne star de la LNH, Simon Gagné, qui lui succède.

Gagné s’est montré tout simplement cinglant, affirmant que Suzuki n’a pas les qualités d’un vrai capitaine.

Ses propos dans le clip vidéo suivant sont tout simplement cinglants :

Selon Gagné, Suzuki n’est pas un capitaine dans l’âme. Lorsqu’il ne marque pas, il n’apporte rien d’autre. Il ne peut pas jouer physiquement pour changer le cours d’un match, ni faire un grand discours pour motiver ses coéquipiers.

Et comme si cela ne suffisait pas, l’influent comédien et producteur Louis Morissette a enfoncé le clou en suggérant que le « C » sur le maillot de Suzuki soit arraché et donné à Kaiden Guhle.

Guhle a du leadership et de la présence sur la glace. C’est lui qui devrait être capitaine, pas Suzuki, selon Morissette.

Non contents d’exiger que Nick Suzuki perde son « C » au profit de Kaiden Guhle, Louis Morissette et Simon Gagné ont encore élargi leur attaque en visant également Cole Caufield et toute la reconstruction du Canadien de Montréal.

Selon eux, ni Suzuki ni Caufield ne sont assez bons pour représenter le noyau d’une équipe compétitive.

Suzuki et Caufield sont de bons joueurs, mais ils ne peuvent pas être le cœur de votre équipe. Si vous voulez gagner, il faut qu’ils soient des acteurs complémentaires, et non les piliers sur lesquels vous bâtissez votre avenir selon Gagné.

Ce clip vidéo est impitoyable.

Ces commentaires, déjà cinglants, s’accompagnent d’un rejet total de la stratégie actuelle de l’organisation. Pour les deux hommes, la reconstruction du CH est vouée à l’échec tant qu’elle repose sur des espoirs qu’ils jugent surévalués et de jeunes joueurs incapables, selon eux, de porter l’équipe sur leurs épaules.

Pour Gagné, le Canadien doit viser beaucoup plus haut s’il veut redevenir un prétendant sérieux dans la Ligue nationale.

Ces propos s’ajoutent à une série d’offensives médiatiques qui ont transformé la saison de Suzuki en une véritable course du combattant.

Après les critiques de Michel Bergeron, les accusations de nonchalance et même les discussions sur son salaire à titre de joueur le mieux payé du CH, Suzuki se retrouve une fois de plus isolé dans un climat médiatique hostile.

Cependant, Suzuki, malgré sa discrétion naturelle, a montré à maintes reprises qu’il était un joueur dévoué et exemplaire.

Arber Xhekaj, l’un des jeunes défenseurs du CH, s’est récemment défendu en soulignant son engagement sur et hors de la glace :

« Vous voyez la façon dont il joue. Il prend soin de son corps et fait tout pour être au top de sa forme. C’est inspirant. »

Morissette, bien que plus connu pour ses performances comiques que pour son expertise au hockey, a suscité le débat en suggérant que Kaiden Guhle assume le rôle de capitaine.

Pour certains, cela démontre une frustration légitime à l’égard des performances de Suzuki, mais pour d’autres, il s’agit d’une attaque gratuite et malvenue.

Suzuki est encore jeune et apprend à diriger une équipe. Lui retirer le C serait catastrophique pour sa confiance et pour l’ambiance dans la salle.

Kaiden Guhle, bien qu’il s’agisse effectivement d’une étoile montante, est encore loin d’avoir l’expérience et la constance nécessaires pour assumer le fardeau du poste de capitaine dans un marché exigeant comme Montréal.

La critique de Suzuki soulève une question plus vaste : qu’est-ce qu’un capitaine dans la LNH moderne ? Contrairement aux époques passées, où des capitaines comme Mark Messier ou Joe Sakic étaient à la fois des leaders vocaux et des forces physiques, les exigences d’aujourd’hui sont différentes.

Suzuki, par son style de jeu intelligent et sa discipline, représente une nouvelle génération de capitaines, plus calmes et analytiques.

Cela ne semble toutefois pas suffisant aux yeux de certains observateurs comme Gagné et Morissette, qui recherchent une personnalité plus flamboyante pour guider l’équipe.

Nick Suzuki ne pourra probablement jamais plaire à tout le monde. Ses détracteurs, comme Simon Gagné et Louis Morissette, cherchent à raviver une image traditionnelle du capitaine, oubliant que le leadership peut prendre plusieurs formes.

Malgré ces critiques, Suzuki continue de s’en sortir dignement, soutenu par ses coéquipiers et ses proches.

Mais combien de temps un si jeune joueur pourra-t-il résister à une telle pression dans un marché aussi intense que Montréal ?

Alors que certains réclament déjà un changement au poste de capitaine, Suzuki a une occasion en or de prouver sa valeur en continuant à prêcher par l’exemple.

Mais une chose est claire et nette : le poids du « C » n’a jamais été aussi lourd à porter.

Pour bien comprendre l’ampleur des critiques actuelles envers Nick Suzuki, il faut revenir à l’un des moments les plus marquants de la saison : les propos acerbes de Michel Bergeron, ancien entraîneur et analyste à TVA Sports.

Bergeron a créé une véritable onde de choc en s’en prenant publiquement à Suzuki après que ce dernier ait préféré des vacances luxueuses en République dominicaine, dans une chambre à 4 000 $ la nuit, plutôt que de représenter le Canada au Championnat du monde.

« Quand je pense à de grands athlètes comme Alex Ovechkin, qui se précipitent pour rejoindre leur équipe nationale après une élimination, et que je vois Suzuki dire qu’il est fatigué… fatigué de quoi ? » a-t-il déclaré dans une déclaration devenue virale.

Ces propos ont mis le feu aux poudres, alimentant un débat sur le leadership de Suzuki et son engagement envers son équipe et son pays.

La saga ne s’est pas terminée là, alors que Bergeron a continué à marteler son argument, affirmant que Suzuki n’était pas fait pour être capitaine des Canadiens.

Face à ces attaques, Nick Suzuki est dans un premier temps resté discret, mais visiblement touché par l’ampleur de ces critiques.

Interrogé sur les commentaires de Bergeron, Suzuki a répondu calmement mais fermement :

« J’ai pris une décision pour ma santé mentale et physique. Je voulais être prêt pour la saison. Je suis en paix avec ce choix. »

Ces propos marquent une rupture nette entre les critiques externes et le soutien interne dont Suzuki bénéficie au sein de l’organisation.

La saga a pris une tournure encore plus dramatique lorsque Kent Hughes, directeur général des Canadiens, a lui-même laissé entendre que le refus de Suzuki de participer au Championnat du monde aurait pu jouer contre sa sélection avec Équipe Canada.

Cette déclaration a été perçue par plusieurs comme un soutien indirect aux propos de Bergeron.

Pour les détracteurs de Suzuki, cet épisode était une preuve supplémentaire qu’il lui manquait les qualités essentielles pour être capitaine.

Mais pour ses partisans, cela démontrait surtout la pression disproportionnée exercée sur un jeune joueur qui doit non seulement performer sur la glace, mais aussi répondre aux attentes culturelles et symboliques d’un marché comme Montréal.

L’attaque de Bergeron s’inscrit dans un contexte plus large où Suzuki a été critiqué pour son manque de combativité et son manque de charisme vocal.

Simon Gagné et Louis Morissette en mettant de l’huile sur le feu, demandant carrément que le « C » soit retiré de son maillot pour le donner à Kaiden Guhle, est la goutte de trop dans le pot de pression pour Suzuki.

Pour nous, ces critiques sont injustes et traduisent une volonté de trouver un bouc émissaire dans une équipe en reconstruction.

Même si le capitaine a fait preuve d’une grande maturité en répondant à ces critiques, les récentes attaques de Simon Gagné et de Louis Morissette démontrent que la pression demeure immense.

Nick Suzuki se retrouve à la croisée des chemins où il devra non seulement prouver qu’il est le bon choix comme capitaine, mais aussi qu’il peut résister aux tempêtes médiatiques d’un marché exigeant comme celui de Montréal.

Il a répondu à Bergeron. Mais il ne répondra pas à Gagné. Encore moins à Morissette, puisqu’il ne sait pas de qui il s’agit.

Il voudra faire taire les mauvaises langues sur la glace.

Comme il l’a toujours fait.

 
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