Budget serré pour le retour de Bigdil, l’animateur a dû adapter son salaire

Budget serré pour le retour de Bigdil, l’animateur a dû adapter son salaire
Budget serré pour le retour de Bigdil, l’animateur a dû adapter son salaire

QUE SONT DEVENUS LES PRÉSENTATEURS DES ANNÉES 2000

C’était mieux à l’époque ? Une question que Vincent Lagaf aurait légitimement pu poser pour la nouvelle édition du gros gode. En effet, l’émission phare de la fin des années 90 et début des années 2000, a fait son grand retour sur le petit écran ce jeudi 2 janvieren prime time sur la chaîne Histoire du CMRaprès 20 ans d’arrêt. Une trentaine de numéros attendent les fidèles téléspectateurs de l’émission. Et si tout a été pensé pour leur apporter de la nostalgie avec le même décor, les mêmes épreuves, le même générique et le retour de l’extraterrestre Bil, une certaine différence concerne le salaire de l’animateur de 65 ans.

On a entendu parler de ce retour sur C8, sur TF1… Mais la seule qui diffusait d’anciens numéros de gros gode pour voir ce que ça donnerait, c’est Stéphane Sallé de Chou (le patron de RMC Story et RMC Découverte, ndlr). Il a vu que ça avait été un succès et ils m’ont appelé pour me demander si je voulais recommencer.Le Bigdil», a-t-il expliqué à Télévision de loisirs. Très heureux de reprendre son émission, Vincent Lagaf souhaitait que tout soit parfait : «Je voulais que le format revienne à sa configuration d’origine. C’était une condition sine qua non», a-t-il confié au parisien.

60% de budget en moins

Tout semblait parfait pour le retour de gros godemais il était dû à une différence notable de budget. “On n’a plus 50 000 euros de cadeaux par jour, même si grâce aux partenaires, on a de belles vitrines (…) On fait le même spectacle, mais avec 60% de budget en moins», a-t-il déclaré avant de poursuivre sur son salaire, «Je suis aussi payé sept fois moins« Mais si le budget ne suit pas, qu’importe ? Vincent Lagaf, qui n’a pas eu un début de vie facile, ne cache pas avoir repris les rênes de la série.pour le plaisir« .

Cependant, l’hôte n’a pas manqué de tenter une négociation salariale avec CMRcomme il l’avait révélé en décembre dernier sur RTL. “Ils ont commencé par me proposer une rémunération, j’ai dit “attends, c’est Vincent Lagaf” à qui tu parles au téléphone ? Vous ne demandez pas un préposé aux chambres, vous demandez un animateur !», n’a pas manqué de déclarer avant d’ajouter qu’il a quand même réussi à améliorer ce cachet, «Alors elle a dit : « Excusez-moi, mais je dois essayer. » J’ai dit ‘oui, alors voilà. Maintenant, nous parlons de choses sérieuses. Quel est votre budget ? j’en prends tellement« .

Un retour stratégique pour RMC

Si ce retour a suscité un véritable engouement, il n’est pas anodin qu’il se produise sur une chaîne comme RMC Story. En choisissant de ressusciter Le Bigdilla chaîne a misé sur un programme culte, capable d’attirer un public nostalgique, mais aussi de conquérir une nouvelle génération de téléspectateurs curieux de découvrir ce spectacle mythique. Pour Vincent Lagaf, cet exercice s’apparente aussi à une prise de risque calculée. Malgré une rémunération bien inférieure à celle qu’il percevait auparavant, l’animateur reste attaché à ce format qu’il considère comme emblématique de sa carrière.

Ce retour lui permet de renouer avec son public tout en relevant le défi d’adapter un programme historique aux contraintes modernes de la production télévisuelle. Finalement, Le Bigdil la version 2025 marque une nouvelle page de l’histoire de la télévision française. Entre budget serré, défis techniques et attentes du public, cette résurrection symbolise aussi l’importance du patrimoine télévisuel à une époque où la nostalgie reste un puissant vecteur d’audience.

Source utilisée :

Le Parisien

 
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