L’histoire de 7 destins extraordinaires à découvrir en podcast

L’histoire de 7 destins extraordinaires à découvrir en podcast
L’histoire de 7 destins extraordinaires à découvrir en podcast

By TéléObs

Publié le

1 janvier 2025 à 13h00

« Les résistants » ©RADIO-

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TéléObs vous recommande des reportages sur des espions, des journalistes, des résistants, des escrocs…

“Les Résistantes” by Philippe Collin

Si des héroïnes remarquables ont joué un rôle crucial, et souvent pionnier, dans la lutte contre le nazisme, les femmes sont longtemps restées le peuple oublié de la Résistance. Dans son podcast, Philippe Collin rend hommage à cinq d’entre eux. Deux sont des figures illustres : Lucie Aubrac (incarnée par la voix d’Aurore Clément) et Geneviève de Gaulle (Laure Calamy), nièce du Général.

Les trois autres sont beaucoup moins connus. On découvre le destin exceptionnel de Mila Racine (Anne Brochet), une résistante juive qui a aidé de nombreux enfants à traverser illégalement la frontière suisse, avant d’être arrêtée et expulsée. Celui de Simonne Mathieu (Romane Bohringer), championne de tennis, qui a dirigé le Corps des Volontaires français à Londres, avant de rejoindre les services secrets de la France Libre.

Et celui, enfin, de Renée Davelly (Anna Mouglalis), accordéoniste et chanteuse, qui a participé à soutenir le moral des troupes. Grâce au travail d’éminents historiens et à de précieuses archives officielles et familiales, Philippe Collin parvient avec brio à donner corps à cette Résistance féminine qui fut, après-guerre, largement invisible. HEURE

Radiofrance.fr/Franceinte

« Frank Abagnale Jr., l’escroc aux 1 000 visages » de Andréa Brusque

« Frank Abagnale Jr., l’escroc aux 1 000 visages » VERS LE BAS

Il a inspiré Steven Spielberg – « Arrête-moi si tu peux », avec Leonardo DiCaprio. À 16 ans, Frank Abagnale Jr. a fui son domicile après le divorce de ses parents. A New York, il vit de faux chèques et sous de fausses identités. Se faisant passer pour un pilote de ligne panaméricain, il bénéficie de vols et d’hôtels aux frais de la compagnie. On estime qu’entre 16 et 18 ans, le jeune homme a parcouru près d’un million de kilomètres.

Il a troqué l’uniforme contre une blouse de pédiatre en Géorgie, puis a enseigné comme professeur de sociologie dans l’Utah, avant de devenir avocat au parquet de Louisiane. Pourchassé par le FBI, il s’enfuit en France d’où est originaire sa mère. Sa cavale prend fin en 1969 : il est arrêté et emprisonné à Perpignan, puis extradé vers la Suède avant d’être renvoyé aux États-Unis.

Alors qu’il est condamné à douze ans de prison, le gouvernement fédéral lui propose en 1974 une issue de secours à condition d’aider les autorités à lutter contre la fraude. Il devient ainsi consultant du FBI, puis crée sa société de conseil en sécurité. Un parcours hors du commun pour cet homme qui s’est honoré en remboursant les dettes de son ancienne vie. N.-B.

«Le destin fabuleux» – Originals.Bababam.com

« Lionel Crabb, Frogman et l’espion de Sa Majesté » de Stéphanie Duncan

« Les espions, une histoire vraie » ©RADIO-FRANCE

Après une première saison qui a enregistré plus de 4,5 millions de vues, Stéphanie Duncan revient avec de nouvelles histoires d’agents secrets qui ont marqué le monde du renseignement. Dans cet épisode, elle raconte l’histoire de Lionel Crabb, un homme-grenouille spécialisé dans le déminage portuaire pendant la Seconde Guerre mondiale, dont la disparition reste un mystère.

Cela s’est produit le 19 avril 1956, à une époque où les relations Est-Ouest s’échauffaient, comme en témoigne la visite de Khrouchtchev en Angleterre, dont le bateau mouillait à Portsmouth. Que s’est-il passé ce jour-là ? Crabb, qui prétend alors s’être reconverti en marchand de meubles, a quitté sa chambre d’hôtel en disant qu’il reviendrait tard dans l’après-midi. Un an plus tard, le cadavre d’un homme-grenouille sans tête et sans mains a été retrouvé.

Malgré la difficulté de l’identifier, la Royal Navy, dirigée par Lord Mountbatten, membre de la famille royale, l’a déclaré comme étant celui de Crabb. Depuis, les circonstances obscures entourant sa disparition ont alimenté de nombreuses théories du complot. Son dossier est fermé jusqu’en 2056. N.-B.

« Espions, une histoire vraie » – Radiofrance.fr/franceinter

“Albert nous parle” d’Anne Poiret

“Albert nous parle” PRIX ALBERT LONDRES – ARNAQUE

21 septembre 1914. En première page de « Matin »un reportage sur le bombardement de la cathédrale de Reims par les Allemands surprend les lecteurs. Signé par un certain Albert Londres, il se démarque par son style poétique, en faisant des témoins sensibles de la violence de la guerre. Celui qui se rêvait poète et qui écrivait jusque-là des chroniques politiques apparaît désormais aux yeux de tous pour ce qu’il est : un grand reporter. Sur plusieurs décennies, son talent d’écrivain ne se démentira jamais, en toutes circonstances.

Dans une série de 10 épisodes, successivement consacrés à son regard unique ou à son talent d’enquêteur, le prix Albert-Londres, qui récompense chaque année les meilleurs reporters de France, rend hommage au maître du genre. Présentés par Anne Poiret (prix 2007) et lus par de grandes voix, ses textes révèlent toute leur majesté.

Comme dans le premier épisode consacré au style de ce poète du réel, porté par André Dussollier. La perspective de sa prose d’Hervé Brusini (président du prix Albert-Londres et prix 1991) permet d’en saisir toute la portée. HEURE

Prix-albert-londres. arnaque.f

“Les Voix du Commando Kieffer” de Julien Corbière et Stéphane Simonnet

« Les voix du commando Kieffer » © RADIO FRANCE – ATELIER GRAPHIQUE RADIO FRANCE

Le 6 juin 1944, les Alliés débarquent sur les plages de Normandie. 155 000 soldats appartenant aux bataillons américains, britanniques et canadiens ont participé à la célèbre “Opération Neptune”et un seul commando français : 177 hommes, sous les ordres du commandant Philippe Kieffer, dont le dernier survivant, Léon Gautier, nous a quitté l’été dernier, à l’âge de 100 ans.

Ce podcast passionnant en 9 épisodes leur donne une visibilité bien méritée grâce à l’historien Stéphane Simonnet, qui a enregistré les témoignages d’une trentaine d’entre eux il y a vingt ans. Ces premiers résistants, alors âgés de 16 à 40 ans, racontent leurs doutes, leurs peurs et leurs exploits : entraînement intensif en Ecosse, vie d’expatrié en Angleterre, les balles nazies sifflant sur « Plage des Épées »les premiers morts, la prise du casino de Ouistreham… Un magnifique hommage à ces bérets verts. N.-B.

Francebleu.fr

« Arman Soldin, reporter de guerre, dans l’adrénaline et la peur » par Tatiana Benhamou

« Arman Soldin, reporter de guerre, dans l’adrénaline et la peur » LAURE GUILLEBON

« Jusqu’où vas-tu prendre des risques ? Est-ce que ça vaut le coup ? Sur le terrain, on perd un peu sa boussole parce qu’on veut tout montrer. » confiait, en avril 2023, Arman Soldin, 32 ans, journaliste et reporter image pour l’AFP, au micro de Tatiana Benhamou. Trois semaines plus tard, Arman a été tué par une frappe de roquette dans l’est de l’Ukraine.

En accord avec sa famille, la créatrice de ce podcast partage son témoignage posthume, empreint d’énergie et de passion pour son métier : « C’est un peu une drogue… L’adrénaline, être là où ça se passe, le danger… »

On l’écoute, le cœur lourd, se moquer gentiment de sa mère inquiète : « Elle m’a dit : ‘Je ne t’ai pas sorti des bombes de Sarajevo pour que tu puisses aller te perdre sous les bombes de Kiev !’ » Ses parents ont fui la Bosnie en 1992, alors qu’il n’avait qu’un an. Un enfant de la guerre, jusqu’au bout. ML. M.

«Ligne de fuite» – Arteradio.com

« Marthe Richard, prostituée, aviatrice et espionne patriote » de Stéphanie Duncan

« Marthe Richard, prostituée, aviatrice et espionne par patriotisme » ©RADIO FRANCE – JULIEN MOUGNO

Marthe Richer, dite Richard (1889-1982), a eu mille vies. Connue pour avoir donné son nom à la loi de 1946 interdisant les maisons closes, elle était toute jeune fille lorsqu’elle fut mise sur le trottoir par un proxénète à Nancy, ville de garnison. Elle s’enfuit à Paris, trouve du travail comme blanchisseuse avant d’épouser Henri Richer, un riche bourgeois. Passionnée d’aviation, elle devient l’une des premières pilotes françaises.

Après la mort de son mari, à Massiges, dans la Marne, en 1916, elle est recrutée par le capitaine Georges Ladoux qui accepte de l’intégrer dans son service de contre-espionnage – l’armée d’active reste cependant réservée aux hommes jusqu’en 1972. En Espagne pour espionner (et séduire) Hans von Krohn, le chef du renseignement naval allemand, elle est enrôlée comme taupe au profit des Allemands : elle est désormais agent double. A la fin de la guerre, elle retrouve l’anonymat.

Il faudra attendre 1930 et la publication des Mémoires de Georges Ladoux pour que soit révélé son rôle durant la Grande Guerre. En 1933, elle reçoit la Légion d’honneur pour « services rendus aux intérêts français ». N.-B.

« Les espions, une histoire vraie » – Radiofrance.fr/franceinter

 
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