Cette nouvelle forte opposition intervient alors qu’OpenAI fait face à une résistance croissante. Meta, la société de Mark Zuckerberg, s’est déjà ralliée à Elon Musk en demandant au procureur général de Californie de bloquer cette transition.
L’entreprise de Mark Zuckerberg accuse notamment OpenAI de vouloir « contourner la loi » en se réappropriant des actifs développés en tant qu’organisation caritative pour réaliser des profits privés potentiellement considérables. De son côté, OpenAI justifie sa transformation par des besoins en capitaux dépassant toutes les prévisions initiales. L’entreprise, valorisée 157 milliards de dollars, a déjà levé 6,6 milliards de dollars en octobre dernier.
Cette controverse s’inscrit dans un contexte plus large d’inquiétudes concernant le développement de l’IA. Hinton lui-même a récemment estimé qu’il y avait « 10 à 20 % de chances » que l’IA puisse conduire à l’extinction de l’humanité au cours des trois prochaines décennies.
Elon Musk, co-fondateur d’OpenAI qui a quitté l’entreprise en 2018, accuse notamment l’entreprise d’avoir été « trompée » lors de sa création. OpenAI a répondu en publiant des échanges internes suggérant que Musk lui-même aurait encouragé cette restructuration, à condition d’en avoir le contrôle majoritaire.