Pour 2025, Sébastien Lecornu souhaite entendre moins le bruit des armes au Moyen-Orient. En visite au Liban, le ministre des Armées a souligné mardi la nécessité de préserver le cessez-le-feu « fragile » en vigueur depuis le 27 novembre entre l’armée israélienne et le Hezbollah.
La trêve a mis fin à deux mois de conflit ouvert entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien, qui avait ouvert un front contre l’Etat hébreu au début de la guerre l’opposant à son allié palestinien Hamas dans la bande de Gaza. en octobre 2023.
Une trêve précaire mais qui tient
Le cessez-le-feu tient globalement, malgré les accusations mutuelles de violations répétées. Un mécanisme réunissant la France, les États-Unis, le Liban, Israël et la force de paix de l’ONU au Liban, la FINUL, a été mis en place pour surveiller son application et ses violations.
“Ce mécanisme franco-américain a enregistré pratiquement 300 saisines, ce qui montre bien qu’il est en train de complètement trouver son rôle”, a déclaré à l’AFPTV Sébastien Lecornu, en déplacement dans une base de la Finul à Deir Kifa, dans le sud libanais. “Nous sommes à mi-chemin de ce cessez-le-feu, les premiers résultats ayant été enregistrés, notamment en matière de capacité de déconfliction et de sécurisation”, a-t-il ajouté.
L’accord de cessez-le-feu prévoit le retrait dans un délai de soixante jours de l’armée israélienne du sud-Liban, où elle est entrée fin septembre, et le retrait du Hezbollah au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de là. de la frontière libano-israélienne. A l’issue du délai fixé par l’accord, « les forces armées libanaises doivent avoir repris pied là où se trouvait le Hezbollah ». […] et au lieu de là où se trouvent les forces armées israéliennes », a rappelé Sébastien Lecornu.
Jean-Noël Barrot also on site
La visite française est un « point d’étape » permettant de « planifier les 26 jours qui restent d’un cessez-le-feu dont nous savons qu’il est fragile, et qui nécessite inévitablement et inévitablement du volontarisme des deux côtés ». « C’est pourquoi nous nous appliquons […] faire en sorte que ce cessez-le-feu tienne », a insisté le ministre.
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En visite au Liban avec le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, le ministre des Armées a rencontré lundi Joseph Aoun, le commandant en chef de l’armée libanaise. Mardi, les ministres français ont également rencontré le commandant de l’armée libanaise en charge du secteur sud du Litani, avant de rencontrer les casques bleus français de la Finul à Deir Kifa, à l’occasion du nouvel an.