Simon ne se voit pas jouer pour la victoire

Simon ne se voit pas jouer pour la victoire
Simon ne se voit pas jouer pour la victoire

Mathieu Warnier, Media365 : publié le mardi 31 décembre 2024 à 14h20

S’il tient tête à Charlie Dalin et Yoann Richomme en restant à environ 300 milles nautiques du leader du Vendée Globe, Sébastien Simon ne se fait guère d’illusions sur sa capacité à jouer la victoire et vise plutôt la troisième place.

Sébastien Simon se veut réaliste. Dans le peloton de tête depuis le départ donné le 10 novembre dernier aux Sables-d’Olonne et même un temps en première place au départ de la traversée de l’Océan Indien, le skipper du Groupe Dubreuil assure qu’il n’est pas en mesure de jouer la victoire. dans ce dixième Vendée Globe à l’occasion de la remontée de l’Atlantique vers la ligne d’arrivée, même s’il n’est pas remporté par Charlie Dalin et Yoann Richomme, qui mènent à toute allure en tête. “J’ai repris du terrain sur les deux leaders et écarté mon poursuivant, mais je ne regarde pas vraiment les positions des leaders, nous ne faisons pas la même course”, a-t-il confié dans un message audio publié sur le site officiel de la course en évoquant Thomas Ruyant, qui pointe à un peu plus de 1000 milles nautiques du natif de La Roche-sur-Yon au score établi par les organisateurs de l’épreuve ce mercredi à 11h00, affirmant qu’il tente de « rattraper les alizés un peu timides au près du Brésil », Sébastien Simon espère reprendre de la vitesse d’ici le 4 janvier, ajoutant que le duo de tête aura eu le temps de reprendre de l’élan. large.

Simon : « L’Atlantique Nord va être agité »

« C’est l’effet d’un élastique qui se tend et se desserre », résume-t-il graphiquement. Malgré tout, le skipper du Groupe Dubreuil ne regrette pas ces conditions de navigation très calmes, voire trop calmes. « J’ai entre quatre et huit nœuds de vent, je fais cap au nord-est », confie-t-il d’abord. D’un côté, ça fait du bien de ne pas se cramponner partout, de sortir sur le pont. Je me repose, je prends soin du bateau, j’ai moins de stress. » Néanmoins, Sébastien Simon attend autre chose à l’approche de la fin du parcours de ce Vendée Globe. « L’Atlantique Nord va être rude, il faudra être prêt », assure celui qui doit composer avec un monocoque fragilisé par la casse de son foil tribord. Mais il y a des phases où il n’y a plus de vent. J’espère que je ne serai pas coincé trop longtemps. » Si la troisième place lui semble assurée sauf avarie supplémentaire, le marin vendéen « croise les doigts pour avoir le plus tribord », c’est à dire le vent venant de la droite de son bateau, pour exploiter tout le potentiel.

 
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