L’âge n’a aucune influence sur “King James”, qui a emmené “Team USA” au sommet de l’Olympe l’été dernier à Paris. Le même endroit où la porte-drapeau française Mélina Robert-Michon a participé à 45 ans à sa septième finale olympique du disque. De quoi faire rêver tous les bagarreurs en herbe de « The Voice ».
À un âge où arthrose, tendinite et rhumatismes précoces nous condamnent à pédaler sur de petits plateaux, on se console comme on peut. Par procuration.
Certes, ces derniers mois nous ont privés de quelques légendes sportives. De Rafael Nadal qui, à 38 ans, a attendu un an avant de rejoindre Roger Federer et Serena Williams au panthéon des raquettes. De Mark Cavendish et Nikola Kabaratic, rattrapés eux aussi, à 39 et 40 ans, par le poids de leur palmarès.
Célébrons comme il se doit les défaites finales de Richard Gasquet, désormais 129ème à l’ATP.
Comme le philosophait Franck Ribéry en son temps, « la roue qui tourne tournera vite ». Pour tout le monde. Mais plutôt que de sombrer dans la nostalgie, profitons du moment présent. Et à l’heure du traditionnel « Bonne année, bonne santé », félicitons-nous d’attaquer 2025 avec certains de nos meilleurs vieux.
Réjouissons-nous du retour de Lyndsay Vonn, bien décidée à prouver sur les pistes qu’une femme de 40 ans vaut souvent deux femmes de vingt ans. Savourons les trajectoires de Fernando Alonso, 400 grands prix à 45 ans et la patience d’un moniteur d’auto-école face aux jeunes culottés du paddock.
Guettons les quelques coups de génie de Gaël Monfils, plus intermittent du divertissement que joueur de tennis professionnel à 38 ans.
Et célébrons comme il se doit les ultimes défaites de son ami de promotion Richard Gasquet, aujourd’hui âgé de 129 ans.e à l’ATP. Jusqu’au tout dernier programmé fin mai sur la Centrale de Roland-Garros, quelques jours avant son 39e anniversaire.
Car tout le monde sait depuis Bertrand Tavernier et « La Fille de D’Artagnan » que même les mousquetaires souffrent d’arthrose.