Animation
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Vingt ans après leur dernière apparition au cinéma, le tandem emblématique du stop motion revient sur Netflix avec « La Palme de la vengeance », sorte de medley à la justesse admirable.
Calme depuis le milieu des années 2000, et une première incursion dans le domaine des longs métrages en forme de bouquet final (Le mystère du lapin-garou2005), Wallace et Gromit ont vécu des jours paisibles, ne quittant leur retraite que pour quelques publicités de Noël. Malgré le succès mondial, malgré les Oscars, le duo le plus emblématique de l’animation britannique (animation en somme ?) ne s’est jamais transformé en franchise, en licence exploitée jusqu’au film de trop. Nick Park, le créateur de l’inventeur britannique chauve (Wallace) et de son chien plus intelligent et plus humain (Gromit) refusant de se livrer à la surproduction et explorant d’autres univers, comme un long métrage sur l’invention du football à l’âge de pierre – Cro-Man, pas forcément mémorable.
Vingt ans après leur dernière apparition au cinéma, Wallace et Gromit font un retour à la manière des légendes du rock. Netflix sponsorisé. La rencontre entre le monde de la tech californienne, ses fermes de serveurs assurant la fluidité impeccable des programmes 4K en mondovision, et un studio spécialisé dans le stop-motion, où le mouvement gagne à ne jamais être parfaitement fluide.
Fidèle jusqu’au bout à ses anciennes méthodes, le studio Aardman souligne le cousu main avec une tempête de chiffres : il a fallu cinq semaines pour tourner les dix-sept secondes de la scène la plus longue du film (un simple coup de téléphone), 200 salariés ont été mobilisés , et 600 paires d’yeux ont été créées
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