L’arrêt mercredi du transit du gaz russe via l’Ukraine risque d’avoir un impact disproportionné sur la Moldavie. Le pouvoir russe semble même prêt à sacrifier ses alliés de Transnistrie, ultra-dépendants du gaz russe, si cela peut déstabiliser le gouvernement pro-européen de la présidente Maia Sandu.
Plus de chauffage ni d’eau chaude en Transnistrie. Les autorités de cette région séparatiste pro-russe de Moldavie ont confirmé mercredi 1er janvier à CNN que la fin du transit du gaz russe via l’Ukraine avait eu des conséquences drastiques et immédiates. Une crise humanitaire majeure serait en train de se produire pour les quelque 300 000 personnes qui y vivent.
«La Moldavie est, avec la Slovaquie, l’une des principales victimes de l’arrêt du transit du gaz russe via l’Ukraine. Pour les autorités de Chisinau, cela est non seulement très important sur le plan économique, mais cela pourrait aussi être le début d’une crise politique majeure », estime Ryhor Nizhnikau, spécialiste des relations russo-moldaves à l’Institut finlandais des affaires internationales en Finlande.
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