Le 1er janvier 2025, cinq nouveaux membres non permanents entameront leur mandat de deux ans au Conseil de sécurité de l’ONU. Il s’agit du Danemark, de la Grèce, du Pakistan, de la Somalie et du Panama.
Ces cinq Etats ont des positions proches du Maroc sur la question du Sahara. La Somalie, le Pakistan et le Panama reconnaissent en effet le caractère marocain du territoire. Pour rappel, le pays caribéen a annoncé, en novembre, la suspension de ses relations avec la « RASD ».
La Grèce n’a pas encore franchi cette étape, mais adhère à la solution proposée par le Maroc pour le règlement de ce conflit. “La Grèce considère l’initiative marocaine d’autonomie soumise aux Nations Unies comme une approche sérieuse et crédible pour parvenir à une solution” à la question du Sahara, a déclaré l’ancien ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Dendias, qui dirige actuellement le ministère de la Défense, lors d’une conférence de presse. point de presse organisé le 15 janvier 2020 à Rabat suite à ses rencontres avec Nasser Bourita.
De même pour le Danemark, qui a annoncé dans un communiqué commun, publié le 26 septembre, qu’il « considère le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une contribution sérieuse et crédible au processus en cours des Nations Unies et comme une bonne base pour une solution convenue ». par les parties ».
En revanche, le Polisario a perdu le Mozambique, dont le mandat a expiré le 31 décembre 2024. Ce pays africain, qui reconnaît la « RASD », s’était abstenu lors du vote de la dernière résolution du Conseil de sécurité sur la question du Sahara, adoptée le 31 octobre. Le Front peut encore compter sur l’Algérie, qui continuera à siéger parmi les Quinze jusqu’au 31 décembre 2025.
La composition actuelle du Conseil de sécurité comprend la présence de cinq autres membres reconnaissant la marocanité du Sahara : les États-Unis, la France, la Guyane et la Sierra Leone.