l’essentiel
Depuis sa deuxième place en championnat la saison dernière, le club parisien a chuté cette saison. Malgré cela, les « rouges et noirs » ne sortent pas avec leurs armes ce dimanche 29 décembre, à l’heure d’affronter les joueurs de la capitale au Stadium (21h05, 13e journée de Top 14).
Cette fois au moins, ce n’est pas le pied de Joris Segonds qui va donner des cauchemars à Toulouse… L’été dernier, les Aveyronnais ont troqué le maillot rose du Stade Français contre le bleu et blanc de l’Aviron Bayonnais, mais ceux qui étaient dans les rangs du Stade sur Le 11 février 2022 n’a certainement pas oublié son penalty réussi à la 81e minute qui a donné la victoire aux Parisiens, pour un petit point (29-28).
C’était la dernière rencontre entre les deux équipes au Stade toulousain, et que ce soit ici, à Wallon ou à Jean-Bouin, ces dernières années, le vent a souvent soufflé en direction de l’équipe de la capitale.
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Depuis janvier 2020, en neuf confrontations, le Stade Français a gagné six fois (dont une victoire à Toulouse) pour deux défaites et un nul. « L’année dernière là-bas, nous avons beaucoup souffert physiquement. Il y a deux ans, ils sont venus jouer ici deux grands matches », énumère Laurent Thuéry. « Ce sont surtout ces rencontres récentes dont on se souvient » affirme l’entraîneur de la défense toulousaine, une manière de dire que le début de saison au Stade Français n’est pas le seul prisme pour analyser votre adversaire ce dimanche soir.
Car après avoir terminé deuxième de la saison régulière au printemps dernier, le club parisien continue de décliner. Actuellement onzième du Top 14, le Stade Français a remercié son entraîneur Karim Ghezal le 30 septembre, avant que son consultant mêlée Davit Zirakashvili ne rende les armes en signe de soutien quelques jours plus tard. Une instabilité et un climat qui n’ont pas aidé les « soldats roses », orphelins de Joris Segonds, à performer, notamment à l’extérieur où ils restent les seuls à n’avoir récolté aucun point cette saison.
« Prêt pour le combat »
La voie semble donc libre pour Toulouse, mais vendredi, à deux jours du match, tout le monde appelait à la prudence du côté des Sept Deniers. « C’est une très bonne équipe qui conquiert depuis des années. Nous devons être prêts à nous battre. Même s’ils ne sont pas bien classés, ils sont capables de battre n’importe qui” a alerté Emmanuel Meafou, alors que Rodrigue Neti s’attendait déjà “à un gros combat, contre un Stade Français qui cherche un peu mais est en train de trouver une grande victoire”. , agressivité ».
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Preuve en est, selon les Stadistes, la dernière prestation des Parisiens le week-end dernier face à Perpignan (24-7). « On s’attend à un match difficile, sous pression » analyse Laurent Thuéry, pour qui les trois cartons rouges récoltés par ses futurs adversaires en deux matches – Macalou face aux Saracens le 15 décembre, et les deux deuxièmes lignes Pierre-Henri Azagoh et Baptiste Pesenti, qui Réussis « l’exploit » d’être exclus à 4 minutes d’intervalle le 7 décembre contre le Munster – sont avant tout la preuve de « l’intensité » mise par le Stade français.
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« La question est : sera-t-on dans un contexte festif, ou saura-t-on mettre l’intensité nécessaire ? Ne vous y trompez pas, ça va frapper fort. Sur le papier, face à une équipe très remaniée, Toulouse semble armé pour répondre.