Le 29 octobre, la population de Valence, en Espagne, a été victime d’inondations meurtrières et dévastatrices. Les Espagnols protestent à nouveau ce dimanche contre la mauvaise gestion politique de la situation.
« Mazón démission » a été scandé il y a un mois à Valence par 130 000 personnes, où les habitants déplorent la mauvaise gestion des dégâts causés par les inondations qui ont ravagé la ville.
Deux mois après les inondations responsables de la mort d’au moins 220 personnes dans le sud-est de l’Espagne, les habitants ne baissent pas les bras et reprennent les manifestations le 29 décembre. Ils attendent la démission du président régional.
Carlos Mazón, membre du Parti populaire (droite traditionnelle), est vivement critiqué pour sa mauvaise gestion de la catastrophe. Le 29 octobre, alors que l’inondation avait déjà envahi la ville, il n’a donné l’alerte que tard après son déjeuner. Bien qu’il se soit excusé, il n’a jamais évoqué sa démission. Même devant le Parlement où il a dû s’expliquer le 14 novembre.
L’État et la région s’accusent mutuellement. Les Valenciens, pour leur part, rejettent la faute autant sur le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez pour avoir sous-estimé les risques et mal coordonné les secours que sur le président régional.
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