Afin de favoriser l’adoption d’un budget, le nouveau ministre de l’Economie et des Finances Eric Lombard souhaite inviter tous les partis politiques représentés au Parlement à venir discuter à Bercy dans les jours à venir.
Un dialogue ouvert à toutes les parties
Récemment nommé ministre de l’Économie et des Finances, Éric Lombard a annoncé son intention d’inviter tous les partis politiques représentés au Parlement aux débats à Bercy. Cette initiative vise à favoriser un consensus pour l’adoption de la budgetactuellement dans une impasse après la censure du projet précédent en décembre. Éric Lombard s’engage dans un dialogue inclusif, car, selon lui, “Tous les élus sont légitimes”. Contrairement à son prédécesseur, il n’entend exclure aucun parti, y compris le Rassemblement national, pour éviter de nouvelles polémiques. Les discussions se poursuivront jusqu’au 14 janvier, date du discours de politique générale du Premier ministre François Bayrou, et pourraient se poursuivre par la suite, rapporte BFMTV.
Les résultats de ces discussions seront transmis au Premier ministre pour alimenter les propositions du gouvernement. Une approche que Lombard, ancien directeur général de la Caisse des Dépôts, juge essentielle pour construire des compromis.
Un budget ajusté et pragmatique
Le ministre envisage d’amender le projet de loi de finances initialement préparé par le gouvernement Barnier. Si des augmentations d’impôts sont envisagées, elles devront rester “très limité” ainsi que des économies supplémentaires. Éric Lombard insiste sur l’importance de maintenir un déficit public maîtrisé, autour de 5% du PIB, afin de protéger la croissance tout en répondant aux exigences européennes. Dans concernant l’impôt sur le revenu, il a voulu rassurer ses compatriotes. “Les Français qui ne paient pas d’impôts sur le revenu aujourd’hui n’en paieront pas demain.”dit-il. Il garantit également l’indexation du barème à l’inflation, évitant ainsi une augmentation involontaire de la pression fiscale.
Des réformes sous contrainte
Sur la réforme des retraites, le locataire de Bercy pose une condition : toute modification doit respecter la contrainte budgétaire liée au déficit de l’assurance vieillesse. « Il y a quelque chose à régler dans cette contrainte » » a-t-il déclaré, appelant à des solutions innovantes. Éric Lombard se veut également attentif aux marchés financiers, espérant que l’adoption d’un budget crédible apaisera leurs inquiétudes. Par ailleurs, il a jugé «très grave” la menace de nouvelles barrières douanières évoquée par Donald Trump. Le ministre appelle à une réponse ferme et coordonnée au niveau européen.
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