Prix ​​du tabac, TVA sur les chaudières à gaz, taux d’intérêt du PEL, carnet de santé… Ce qui change au 1er janvier 2025 – Libération

Prix ​​du tabac, TVA sur les chaudières à gaz, taux d’intérêt du PEL, carnet de santé… Ce qui change au 1er janvier 2025 – Libération
Prix ​​du tabac, TVA sur les chaudières à gaz, taux d’intérêt du PEL, carnet de santé… Ce qui change au 1er janvier 2025 – Libération

Chaque année son lot de renouveau. Comme chaque année, 2025 apportera de nombreux changements dans le quotidien des Français. Augmentation des pensions de retraite, baisse du taux d’intérêt du PEL ou encore augmentation du prix des consultations médicales… A quelques heures du réveillon, Libé vous propose un aperçu de ce qui change à partir du mercredi 1er janvier 2025.

Les pensions de retraite de base ont augmenté de 2,2%

Bon début d’année pour les 17 millions de retraités. Dès le premier jour de 2025, les retraites de base seront augmentées de 2,2%, mesure résultant de la motion de censure votée contre le gouvernement Barnier. La dernière version du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 proposait une hausse en deux étapes : une première de 0,8 % en janvier 2025 pour l’ensemble des retraites ; puis un autre de 0,8% en juillet pour les petites retraites (celles situées en dessous du Smic).

Le budget 2025 de la Sécurité sociale n’ayant pas été adopté, c’est donc la règle classique de revalorisation des retraites inscrite dans le code de la Sécurité sociale qui prime, une hausse indexée sur l’inflation dès le début de l’année. L’annonce a satisfait plusieurs organisations syndicales, la CGT voyant dans ce déclin forcé « un signal fort et une leçon à retenir pour tout prochain gouvernement ».

La TVA sur les chaudières à gaz passe à 10% au 1er janvier 2025

Le chauffage au gaz coûtera plus cher dès que la nouvelle année approche. Un arrêté publié le 24 décembre prévoit que la TVA sur l’équipement et l’installation de chaudières à gaz de type très haute performance énergétique (THPE) passera à 10 % à compter du 1er janvier 2025. Ces installations bénéficiaient jusqu’à présent d’une taxe réduite à 5,5 %. , les autres étant déjà à 10%. Une information confirmée par le ministère de la Transition écologique et révélée par le quotidien Ouest de la Jeudi 26 décembre. Si l’arrêté a été publié dans Journal officiel le 24 décembre 2024, il a été signé le 4 décembre par les ministres sortants du gouvernement censuré de Michel Barnier. A l’origine, le projet de loi de finances 2025 (PLF) avait fixé une taxe à 20 % pour ces chaudières, mais la chute de l’exécutif a contraint le ministère de la Transition écologique à revoir à la baisse ses ambitions. Interrogé par Ouest de la France, le ministère a expliqué : « Par décret, on ne peut passer que d’un taux réduit à un autre taux réduit […]cet arrêté permet donc, en l’absence de PLF, de passer déjà de 5,5 % à 10 % pour les chaudières à gaz.

Fumer tue toujours et coûtera plus cher

Les prix du tabac à rouler et des paquets de cigarettes continuent d’augmenter. Après deux hausses consécutives en 2024 (les taux sont passés de 50 centimes à 1 euro en janvier, puis de 50 à 75 centimes en mars), une nouvelle hausse est prévue pour la nouvelle année. En 2025, ce sont notamment Marlboro, Vogue et Lucky Strike qui connaîtront les plus fortes hausses de prix. Le prix moyen d’un paquet de cigarettes atteindra ainsi 12,50 euros. Quant au prix moyen d’une seule cigarette, il sera d’environ 63 centimes.

Le taux d’intérêt du PEL diminue

Pour les plans d’épargne logement ouverts à partir du 1er janvier, le taux d’intérêt passera de 2,25% à 1,75%. C’est la première fois depuis août 2016 qu’il est ainsi défavorisé. Selon la Banque de France, ce mode d’épargne ouvert à tous sans distinction d’âge, de nationalité ou de résidence a séduit l’an dernier 9,9 millions de Français. Cet avis relatif aux taux de rémunération des Plans d’Épargne Logement a été publié au Journal Officiel du 18 décembre 2024. Selon le site Service-Public.fr, cette réduction n’a pas été « impact sur les plans ouverts avant le 1er janvier 2025 ».

Le prix des consultations médicales a augmenté depuis le 22 décembre

Petit rappel. Depuis le dimanche 22 décembre 2024, le tarif des consultations médicales a évolué. Pour une consultation chez un médecin généraliste, il faut désormais débourser 30 euros au lieu de 26,50 euros. Les patients bénéficiant d’une complémentaire santé sont intégralement remboursés comme auparavant. Les tarifs de plusieurs spécialistes, comme les pédiatres, les gynécologues ou les gériatres, ont également augmenté : comptez sur 60 euros.

L’objectif est de faire «plus attractif» l’installation de médecins dans les mairies. Ces augmentations sont liées au nouvel accord signé le 4 juin par l’assurance maladie et les syndicats de médecins libéraux, pour définir leurs relations sur la période 2024-2029. Ces longues négociations ont finalement abouti à un accord qui prévoit, entre autres, « améliorations significatives » pour les praticiens, “nécessaire” compte tenu de l’inflation.

Fini les tickets restaurant au supermarché

Une autre conséquence de la chute du gouvernement est la fin de l’utilisation des titres-restaurants pour faire ses courses dans les supermarchés. En 2022, une dérogation a été mise en place pour permettre d’y acheter certains produits alimentaires et la loi courrait jusqu’au 31 décembre 2024. Fin novembre, l’Assemblée nationale a voté une prolongation de deux ans de ce délai mais une fois le gouvernement Barnier renversé, il était impossible au Sénat d’approuver ladite mesure. A noter que ce vote est toujours à l’ordre du jour du Sénat et devrait avoir lieu le 15 janvier. De quoi espérer un sursis pour les consommateurs.

Le carnet de santé évolue pour les enfants

Une petite révolution. Un décret publié au Journal officiel du 14 novembre 2024 précise les contours du nouveau document. Comment élever son enfant sans violence, informations sur les aliments, santé mentale des adolescents, conseils pour dormir. Et notamment des indications sur le bon usage des écrans : selon une étude de Santé Publique France, un enfant français de trois ans et demi passe en moyenne 1h20 par jour devant un écran. La nouvelle version du carnet de santé regorge de messages de prévention pour mieux informer les parents.

A l’adolescence, les questions autour du repérage de l’endométriose ou de l’état psycho-affectif sont également à l’ordre du jour. En matière de surveillance médicale, un nouvel examen est rendu obligatoire à l’âge de 6 ans pour “renforcer la prévention alors que la majorité des enfants entre à l’école primaire, notamment en matière de dépistage sensoriel et de troubles du développement”. Ce contrôle sera aussi l’occasion « de réaliser la vaccination de rappel contre la coqueluche, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite recommandée à l’âge de 6 ans », selon la DGS. Le professionnel de la santé fournira également des informations sur les risques de dépression post-partum pour la mère et l’importance des interactions parent/enfant. La partie du cahier réservée aux soignants comprend désormais des informations sur les facteurs de risque des troubles de la vision et des conseils pour identifier un trouble neurodéveloppemental.

Pour les bébés, un nouveau vaccin obligatoire

Les infections à méningocoque ACWY et B ont un nouveau vaccin. Le ministère de la Santé, qui a suivi les recommandations de la Haute autorité de santé, l’impose à partir du 1er janvier pour les nourrissons afin de lutter contre ces infections à méningocoques. La vaccination contre le méningocoque C qui était obligatoire est donc remplacée par celle contre le méningocoque ACWY. La vaccination contre le méningocoque B était fortement recommandée, elle est désormais obligatoire.

Moins de plastique dans les structures accueillant les enfants

Sortie assiettes, couverts, verres et récipients en plastique. A compter du 1er janvier, toutes les structures accueillant des enfants (école, crèche, établissement médical spécifique) ne pourront plus utiliser de contenants alimentaires en plastique pour cuisiner, réchauffer et servir. Cette mesure concerne les établissements situés dans les communes de 2 000 habitants ou plus.

A Paris, il existe un tarif unique dans les transports…

A partir du 1er janvier 2025, un trajet en métro, Transilien TER ou RER coûtera le même prix : quelle que soit la distance parcourue, il faudra sortir 2,50 euros de votre poche. Quant aux trajets en bus et tram, vous devrez débourser 2 euros. Cette mesure sera en partie compensée par une hausse de 2,8% du pass Navigo.

…et une augmentation du pass Navigo

L’abonnement mensuel Navigo augmentera donc de 2,40 euros, “ce qui correspond au coût de l’inflation, et pas un euro de plus» précise le site Île-de-France Mobilité. Le prix du pass annuel va également augmenter : il faudra désormais débourser 976,80 euros pour l’obtenir, soit 26,40 euros de plus qu’aujourd’hui. Le pass Imagine R, réservé aux étudiants, coûtera près de 10 euros supplémentaires. En 2024, le pass Navigo avait déjà subi une hausse de 2,30 euros, le rapprochant de la barre des 90 euros.

Pour lutter contre les contraintes thermiques, la location de logements de classe G est désormais interdite

Certains logements ne pourront plus être loués. Ceux de la classe G du diagnostic de performance énergétique (DPE), c’est-à-dire les plus énergivores, sont désormais interdits à la location. “Le niveau de performance d’un logement décent s’entend, au sens de l’article L. 173-1-1 du code de la construction et de l’habitation : à compter du 1er janvier 2025, entre la classe A et la classe F », précise la loi « Climat et résilience » du 22 août 2021. Les logements classés F devraient à leur tour être interdits de location en 2028. Selon les statistiques du ministère de la Transition écologique, fin 2023, il y aurait 5 millions de logements classés. F ou G en France sur 30 millions de résidences principales.

L’indemnité journalière d’aidant (AJPA) va évoluer

Cette aide, qui vise à soutenir les soignants, pourra être renouvelée à partir du 1er janvier si l’aidant aide plusieurs personnes au cours de sa vie. Ainsi, la personne aidante pourra bénéficier de 66 jours d’indemnisation pour chaque personne aidée, jusqu’à 264 jours au cours de sa vie. En France, huit à onze millions de personnes soutiennent un proche en situation de handicap, en perte d’autonomie ou atteint d’une maladie chronique ou invalidante, selon le ministère des Solidarités.

 
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